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La Seaal et le fait accompli

Annoncée du lundi 24 février au jeudi 27 février, la suspension de l’eau potable à travers les 36 communes de la capitale est intervenue dans l’après-midi du dimanche 23 février. Un fait accompli qui a suscité l’ire des habitants de plusieurs quartiers d’Alger (c’est le cas à Bab Ezzouar) dont la plupart s’apprêtaient à faire le «plein» en prévision de la disparition du liquide précieux des robinets.
Il est vrai que la réparation d’un ouvrage, d’une panne… ou d’une fuite d’eau sert l’intérêt des citoyens, mais faudrait-il encore que les services concernés prennent en considération les aléas d’une coupure aussi importante.
Pis encore, même le dispositif de «citernage» prévu par l’opérateur n’est pas toujours respecté, livrant à eux-mêmes des millions de citoyens.
Il est à se demander quand la Seaal tiendra-t-elle ses engagements, en respectant au moins les délais de suspension de l’alimentation en eau potable?

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