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Cinq films arabes sélectionnés dans la course aux Oscars

Il y a des décennies, soumettre un film arabe aux Oscars était considéré comme une rareté, mais ce n’est plus le cas. Au cours des dernières années, le cinéma s’est développé et a évolué dans toute la région, avec un nombre sans précédent de productions arabes filmées chaque année. Avec cela, plus de films régionaux sont soumis aux Oscars, que jamais auparavant. Cette année, cinq films arabes ont déjà été officiellement envoyés à l’académie. Ils seront désormais considérés comme des prédécesseurs possibles dans la catégorie Meilleur long métrage international lors de la 92e cérémonie de remise des prix Oscars qui se tiendra le 9 février 2020. Comme chaque année un film palestinien est sélectionné. Cette année Ce doit être le paradis, du réalisateur palestinien Elia Suleiman ; c’est le seul film arabe à avoir concouru pour la Palme d’or au festival de Cannes cette année. Le long métrage satirique a remporté la mention spéciale du jury au festival - qui s’est tenu en mai - et a reçu le prix Fipresci. It Must Be Heaven raconte l’histoire de Suleiman, le personnage principal, qui part à la recherche d’un nouveau foyer, mais réalise que la Palestine sera toujours sa première patrie. Comme chaque fois, l’Egypte est présente dans la course aux Oscars, cette année. Ce sont Les Roses toxiques (Poisonous Roses) premier long métrage du réalisateur égyptien Ahmed Fawzi Saleh. Il a été présenté au Festival international du film de Rotterdam l’année dernière et a ensuite été projeté dans plusieurs festivals internationaux. Le film raconte l’histoire d’un homme nommé Saqr qui rêve d’une vie meilleure au-delà de son travail de tanneur dans les bidonvilles, mais qui est trop attaché pour partir. La Tunisie est également présente dans cette sélection avec le film Cher fils réalisé par Mohamed Ben Attia ; le film raconte l’histoire d’une famille tunisienne de classe moyenne dont la vie tourne autour de son fils unique, Sami. Les parents de l’homme ont de grands espoirs en son avenir quand ils découvrent soudain qu’il a quitté son pays pour rejoindre le soi-disant État islamique (Daesh) en Syrie. Le film avait déjà été présenté au festival de Cannes et avait reçu plusieurs critiques positives. Ben Attia est connu pour son premier long métrage primé, Hedi, et se lance maintenant dans la compétition aux Academy Awards. Le Maroc est également présent avec Adam, un drame marocain qui raconte l’histoire de deux femmes. Abla, une veuve qui dirige une boulangerie locale et vit seule avec sa fille de 8 ans, et Samia, une femme enceinte qui frappe à la porte d’Abla et qui change leur vie pour toujours. Le film, qui aborde la question des mères célibataires dans les sociétés marocaines, est écrit et réalisé par Maryam Touzani. Il a concouru dans la catégorie Un Certain Regard du festival de Cannes, une section de l’événement qui était dirigée par la cinéaste libanaise Nadine Labaki cette année. Enfin, l’Algérie, sera également présente avec Papicha de Mounia Meddour, un film dont la projection fut annulée et qui a réussi à s’imposer comme un film important sur la décennie noire en Algérie. A suivre.

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