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Disney abandonne les salles de cinéma pour le digital

Alors que le coronavirus continue son massacre des marchés du cinéma, Mulan cède à la pression et sort directement sur le petit écran. Les péripéties de la guerrière chinoise Mulan, blockbuster très attendu de Disney, ne sera finalement pas projeté dans les salles de cinéma. Les péripéties de la guerrière chinoise sortiront directement en streaming, le 4 septembre, a annoncé Disney mardi dernier, à condition de débourser 29,99 dollars supplémentaires.
La sortie de la version en prise de vue réelle du célèbre dessin animé avait déjà été repoussée à trois reprises, les salles de cinéma américaines restant fermées à cause de la propagation du nouveau coronavirus dans le pays, faisant plus 100 000 morts, ces dernières semaines. Cette décision a été qualifiée «d'unique», par le P-DG de Disney, Bob Chapek. Personne ne sait encore
si Mulan bénéficiera d'une sortie en salles sur les autres territoires dans le monde, notamment en Europe et, surtout, en Chine.
Avant la pandémie, les studios de cinéma attendaient traditionnellement 90 jours pour diffuser leurs films sur les plates-formes en ligne après leur sortie en salle. Le film sortira tout de même en salles dans certains pays où le service de streaming n'est pas encore proposé, comme en Chine. Sa production a coûté environ 200 millions de dollars. Cette crise pandémique a couté néanmoins
4,7 milliards de dollars aux studios Disney, mais obtient plus de 100 millions d'abonnés payants pour sa nouvelle plateforme digitale Disney+.
Le groupe américain mise sur le streaming pour compenser les pertes liées à la pandémie. En deux mois, le nombre d'abonnés à sa plateforme a presque doublé. Disney a perdu 4,7 milliards de dollars pendant le trimestre écoulé, contre près de 2 milliards de bénéfices net, il y a un an, à cause de la pandémie et notamment des parcs d'attractions fermés et des croisières à l'arrêt. Mais ses
plates-formes de streaming, dont Disney+, comptent désormais 100 millions d'abonnés payants, gagnés en partie grâce aux mesures de distanciation sociale et au confinement. Disney+, lancé en novembre dernier avec des nouveautés et un catalogue impressionnant de films, séries et programmes télé, a atteint les 57,5 millions d'abonnés fin juin. Le titre du Royaume enchanté s'appréciait de plus de 5% lors des échanges électroniques, après la fermeture de la Bourse, malgré un chiffre d'affaires diminué de moitié en un an, à 11,8 milliards de dollars, un résultat inférieur aux attentes du marché. Son résultat par actions est ressorti à -2,61 dollars, mais il est positif dans un calcul ajusté, à 8 cents par action, en prenant en compte une charge de 3,5 milliards de dollars pour les pertes liées à la pandémie. Cette charge correspond à l'impact négatif sur les activités physiques, comme les parcs d'attractions, les hôtels et les croisières, alors que dans les autres secteurs, les pertes de revenus sont en partie compensées par la baisse des coûts de production, les tournages et les voyages étant à l'arrêt.

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