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Djaâfar Gassem marche-t-il sur les traces de Bouchareb aux Oscars?

C'est officiel, le Comité de sélection algérien chargé par l'Academy of Motion Picture Arts and Sciences (Ampas), a choisi le film «Héliopolis» de Djaâfar Gacem, pour représenter l'Algérie aux Oscars 2021 pour le Prix du meilleur film international (anciennement film en langue étrangère). Le choix du film n'est pas fortuit. Il obéit à plusieurs paramètres de sélection des films éligibles aux Oscars. La qualité artistique, la thématique et le sujet, mais surtout la distribution sont importantes pour un film nominé aux Oscars. L'année dernière, c'est un film coréen, sans aucun, américain, qui avait remporté l'Oscar du meilleur film dans une compétition qui était, dans le passé, dominée par le cinéma américain. Aujourd'hui, les paramètres de succès et d'éligibilité ont changé. C'est la qualité dramatique de l'oeuvre qui favorise son succès. Quelles sont les chances de «Héliopolis» aux Oscars? La question est sérieusement posée, après plusieurs échecs en course. «Le Puits» et «Papicha» n'ont pas pu dépasser les demi-finales de la compétition. Aujourd'hui, Djaâfar Gassem est plus proche de l'exploit de Bouchareb que l'entrée en coulisses de Mounia Meddour, qui a réussi à obtenir (Une première pour un film) une dérogation pour participer aux Oscars. «Héliopolis» est la première oeuvre cinématographique du réalisateur et producteur Djaâfar Gassem, qui était plus spécialiste de l'audiovisuel. Avec ses sitcoms et feuilletons comme «Nass Mlah City», «Djemai Family», «Achour El Acher» et «Mawed maâ el qadar», Djaâfar Gassem débarque comme un novice dans le cinéma, et pourtant. Après avoir visionné le film, le président du Comité de sélection du représentant algérien aux Oscars Mohamed Lakhdar Hamina était obnubilé par la qualité technique, artistique et thématique du film «Héliopolis», qui sera à coup sûr le digne représentant du cinéma algérien dans cette grande compétition du cinéma mondial. Ce qui est sûr, c'est que Gassem est entouré par des professionnels pour réussir son film. Il a, notamment recruté un bon directeur photo qui lui a donné le cachet de l'époque des années 40. Pour rappel, le film «Héliopolis», ancien nom de la ville de Guelma, retrace, durant deux heures, le quotidien d'une famille algérienne, quelques jours avant les manifestations du peuple algérien du 8 Mai 1945, réclamant son indépendance, le jour de la proclamation de la fin de la Seconde Guerre mondiale et les massacres de l'armée coloniale qui ont suivi ces manifestations à Guelma. Enfin, le film a été rehaussé par l'émotion grandissante de la musique d'Armand Amar, le compositeur favori des films de Rachid Bouchareb, «Indigènes» et «Hors la loi», deux films nominés aux Oscars en 2007 et 2010. Ca promet!

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