Gal Gadot, une sioniste qui veut absolument ternir la réputation de Cléopâtre
L'actrice israélienne Gal Gadot, qui avait incarné Wonder Woman au grand écran, est devenue le symbole du sionisme à Hollywood. Elle est accusée d'appropriation culturelle, un concept qui vise à interdire aux Occidentaux de jouer dans les films des autres cultures.
Pour se justifier elle n'hésite pas à contre-attaquer sur les réseaux sociaux et surtout via la presse acquise au lobby juif sioniste. Parce qu'elle va incarner la reine
d'Égypte Cléopâtre, l'actrice israélienne Gal Gadot s'est fendue dans une campagne de haine anti-arabe et anti-égyptienne.
Certains estiment qu'elle tente de réécrire l'histoire en prétendant que Cléopâtre n'était pas noire et qu'elle doit être incarnée au cinéma par une actrice blanche.
Elle précise aussi que Cléopâtre n'était absolument pas noire, mais gréco-macédonienne, donc aux origines méditerranéennes similaires à celles de Gal Gadot. Face au déferlement de haine et à la polémique, elle a rappelé que s'ils n'étaient pas contents, ils pouvaient très bien faire leur propre film: «Tout le monde peut faire ce film à sa façon».
Une polémique qui ne date pas d'aujourd'hui. Déjà, en 1962, quand Elizabeth Taylor avait été choisie pour incarner la reine d'Égypte, les relations avec le président Nasser s'étaient dégradées. La conversion de la star au judaïsme et son soutien à Israël lui avaient coûté l'interdiction de se rendre en Égypte et la censure du film à sa sortie. Ces propagandistes prétendent s'attaquer à un phénomène qu'ils appellent le «whitewashing», qui consisterait à faire incarner des personnages non blancs, par des acteurs blancs, est démesuré. Un comble quand on constate le forcing, depuis longtemps déjà, qui consiste à faire incarner des personnages blancs, y compris historiques par des acteurs noirs.
Il faut dire que le parcours de Gal Gadot ne joue pas en sa faveur. De 18 à 20 ans, elle effectue son ser-vice militaire obligatoire au sein de l'armée israélienne. Elle y devient même instructrice pour la préparation physique et le combat des jeunes recrues. Elle considère ses années de service comme un temps où «on abandonne sa liberté, on apprend la discipline et le respect.».
Elle avait ensuite entamé des études de droit à l'université privée IDC Herzliya, mais elle donne progressivement la priorité au mannequinat puis au cinéma en s'installant à Hollywood. D'ailleurs, son premier rôle principal elle l'obtient dans la mini série dramatique israélienne, Bubot. En 2009, à 24 ans, elle fait son entrée au cinéma, grâce à un second rôle dans le quatrième opus d'une franchise qui commence à trouver son public, Fast and Furious 4, aux côtés de Vin Diesel et Paul Walker, après avoir remporté le casting face à six autres actrices. Cette même année, elle fait deux brèves apparitions à la télévision américaine dans les séries Entourage et The Beautiful Life.
