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L'absence des grosses productions a laissé la place aux caméras cachées en Algérie

«Pour un acteur, la caméra est l'oeil du public.» Notes sur le cinématographe - Robert Bresson

Cette année, le Ramadhan a un goût amer. Plus d'une trentaine de stars du petit écran algérien sont absents du programme de ramadhan. Le coronavirus et la non-diffusion de certaines séries sont les responsables de cette absence très remarquée qui a laissé un grand vide dans le paysage audiovisuel. Parmi ces stars, Nabil Asli qui joue dans Dakious et Makious, Souileh qui jouait dans Achour Acher, Hassan Kechach et Sara Lalama qui sont dans le feuilleton Machair ou encore Souhila Maâlem et Merouane Guerouabi dans Bibiche et Bibicha. Tout le casting du feuilleton produit par Imad Henouda, patron de la société Wellcom Babor Louh ou «L'Amiral», n'est pas passé à l'écran. Le feuilleton qui se voulait être une suite de Ouled Halal, traite de la harga. Le feuilleton décrit le quotidien des passeurs et des jeunes qui veulent quitter l'Algérie et des autorités locales, qui luttent contre ce phénomène. Le feuilleton, qui a été tourné en grande partie à Arzew, en bord de mer, à quelques kilomètres d'Oran, sera diffusé sur une plateforme vidéo privée Yara. L'instauration d'un couvre-feu et l'interdiction de réunion de plus de deux personnes à partir du 23 mars avaient contraint les producteurs de plusieurs productions à poursuivre les tournages clandestinement en intérieur. Machahir, l'une des grosses productions algéro-tunisiennes, n'a pas pu se terminer à temps et a été défensivement bloquée à cause du coronavirus. Seulement 45% de la série ont été tournés en Tunisie, ce qui a obligé le producteur tunisien à annuler sa diffusion durant le Ramadhan et obligé à reporter la sortie de la série à l'année prochaîne. En ce qui concerne le sitcom Dakious et Makyous, lui aussi tourné en Tunisie et qui devait être diffusé sur la chaîne privée Echourouk, le problème est différent. C'est le contenu très politique qui a obligé les autorités à interdire la diffusion de la série. Son contenu, qui s'est calqué sur la situation politique et judiciaire du pays. Cette situation rocambolesque a obligé les chaînes de télévision à changer de stratégie et à mettre les caméras cachées en première ligne pour garder leur audience en hausse. Certaines chaînes n'ont pas produit de fictions et se sont contenté de caméras cachées, c'est le cas d'Ennahar TV, d'El Hayet, d'Echourouk TV et surtout d'El Bilad TV. Des caméras cachées toujours aussi violentes et polémiques, ce qui oblige parfois l'Arav à intervenir. Mais les caméras cachées ne sont pas efficaces si elles ne comprennent pas des acteurs. Des acteurs qui jouent gratuitement, au grand bonheur du concepteur de la caméra cachée.

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