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La Tunisie dépasse l’Algérie dans la production de feuilletons dramas

Alors que certains veulent faire croire que le drama algérien a connu un succès considérable, il est important de signaler qu’en réalité l’Algérie n’a produit que trois séries durant ce Ramadhan : Djarih, Ouled Halal et Corso.
L’Algérie, qui a une tradition cinématographique importante par le passé, est dépassée par la Tunisie qui a produit pour la première fois de son histoire, six feuilletons durant ce Ramadhan :
Ouled Moufida -saison4- de Sami Fehri, qui a accentué la violence et banalisé les tabous d’une société tunisienne à l’identité tiraillée entre modernisme et tradition, en multipliant les intrigues pour rendre l’histoire invraisemblable. Machaer coproduit avec l’Algérie, est une œuvre pour promouvoir les atouts naturels et historiques de la Tunisie. Même si le feuilleton est diffusé sur la chaîne Ennahar TV, celle-ci n’a pas participé à sa production.
Calqué sur les feuilletons turcs, Machaer du réalisateur turco-allemand Muhammet Gok, regroupe une pléiade d’acteurs tunisiens et algériens et s’adresse, d’emblée, au public maghrébin et arabe féru des séries turques qui ont détrôné depuis quelques années les séries égyptiennes et mexicaines du petit écran.
El Maestro de Lassaâd Oueslati, est un feuilleton dramatique puissant, inspiré de l’expérience personnelle du musicien Riadh Fehri, dans les centres de rééducation des mineurs, l’histoire du professeur de musique et de son club au sein d’un centre de rééducation, son combat contre la bureaucratie d’un système hostile au changement tient en haleine le spectateur.
L’affaire 460, de Majdi Smiri, réside seulement dans un scénario alliant arabe littéraire et dialecte tunisien moderne, incluant des mots en français, en plus des noms des personnages. Filmées entre la Russie et la Tunisie, l’action se déroule dans les années 40, lors de la Seconde Guerre mondiale dans un pays occidental où un inspecteur est chargé d’enquêter dans une affaire d’assassinat, qui le plongera dans une relation d’amour et dans le monde de la politique.
Nouba de Abdelhamid Bouchenak, quant à lui, propose de découvrir l’histoire de Maher, un jeune arrêté et condamné à six mois de prison. C’est là-bas qu’il fait la rencontre de Sadok, âgé de 60 ans et un des pionniers de l’empire d’El Mezoued, condamné à perpétuité. Maher qui devient son protégé, découvre grâce à lui l’univers du Mezoued, qui l’impressionne.
Enfin, le feuilleton Ali Choureb pourrait faire partie de la légende de Tunis. Il s’agit du bandit le plus redouté de la ville qui n’a peur que de sa mère. Un personnage touchant, malgré sa prise de position. la grande star tunisienne, Lotfi Abdelli interprète le rôle de Ali Choureb. Le feuilleton est diffusé sur la chaîne Attessia durant le mois de Ramadhan. La Tunisie a réussi à s’imposer comme une valeur sûre du cinéma et de l’audiovisuel maghrébin.

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