Le coronavirus emporte plusieurs productions arabes avant le Ramadhan 2020

Alors que le Ramadhan a commencé, certaines des productions prévues pour le Ramadhan 2020 ont été stoppées en raison de la pandémie de coronavirus.
C'est le cas notamment de «Khatt Hareer», une série romantique mettant en vedette l'actrice égyptienne Mai Ezz Eldin. La production a commencé en février, mais aucune annonce n'a été faite concernant la reprise du tournage.
Il y a également «Forsa Tanya» dont le personnage principal est l'actrice égyptienne Yasmine Sabri, qui a arrêté sa production pendant 10 jours pour empêcher la propagation du coronavirus.
Le feuilleton «Shahid Ayan», dont l'acteur principal est la star égyptienne Hassan El-Raddad, a également été interrompu, mais devrait reprendre en avril.
Il y a également «Soltanat El-Moezz» la série qui raconte l'histoire d'une femme - jouée par Ghada Abdelrazek - qui vit dans un quartier rural égyptien, laquelle a cessé de tirer jusqu'au 28 mars, en attendant un nouvel examen. Le plus célèbre feuilleton
«Al-Hayba 4» qui avait marqué la dernière saison de la série, qui met en vedette l'acteur syrien Taim Hassan, est également touché par le coronavirus. Jusqu'à présent, les reportages des médias indiquent que le tournage devrait reprendre au cours de la deuxième semaine d'avril. Par ailleurs, «Eswed Fateh» qui, malgré les mesures de précaution que l'équipe de production prenait déjà, a suivi les conseils internationaux pour pratiquer la distanciation sociale et prévoit de reprendre le tournage en avril.
Le tournage d'une série panarabe «Les deux leaders» (Azza'iman), une superproduction dramatique historique, produite par une chaîne de télévision libyenne qui a lieu à Gar El Melh, près de Bizerte, a été suspendu sur décision municipale.
Cette mesure préventive l'est par «souci de sécurité de l'équipe qui est formée de ressortissants de divers pays arabes, dont la Libye et la Tunisie».
L'équipe qui réunit près de 250 acteurs et actrices, a respecté la décision du conseil municipal de la région, sachant qu'une bonne partie du tournage se déroule sur les lieux, dans l'une des forteresses historiques de la ville. Cette oeuvre panarabe est réalisée pour le compte du réseau de télévision «Network Salam» en partenariat avec l'Autorité générale pour la culture en Libye (General authority of Culture). Cet arrêt des productions a engendré des pertes de plusieurs millions de dollars pour les chaînes et télévisions arabes.