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Le film sur Fernand Iveton va changer l’image de Mitterrand

Le thème de la guerre d’Algérie continue de susciter l’intérêt des cinéastes français. «Nos frères blessés», premier roman de Joseph Andras, qui vient de paraître, a été adapté au cinéma. L’histoire se déroule à Alger, en novembre 1956 : Fernand Iveton,est ouvrier, communiste, il s’est rallié au FLN, il lutte pour une Algérie libre et indépendante. Il veut poser une bombe dans son usine, pour marquer les esprits. Son acte est symbolique et non violent : il a choisi de déclencher sa bombe, le soir, dans un local désaffecté et éloigné des grands ateliers, il ne fera pas de victime.
Mais Iveton sera arrête, « jugé » par un tribunal militaire français et condamné à mort.
A l’époque, François Mitterrand, garde des Sceaux n’intervient pas, René Coty refuse la grâce présidentielle. Fernand Iveton est guillotiné le 11 février 1957.
Ce film va changer l’image des Français sur Mitterrand.Comme l’écrit Joseph Andras à la fin du roman, «il est le seul Européen exécuté par la justice de l’État français durant la guerre d’Algérie. France-Soir le qualifiera de «tueur» et Paris-Presse de «terroriste».
Porté par «Amanda», l’acteur endosse un rôle plus politique dans ce film signé par un jeune et talentueux cinéaste : Hélier Cisterne.
Le film a été reconstitué dans la banlieue sud de Paris, pour rejoindre la prison d’Alger. Elle a été reconstituée, à Vitry-sur-Seine, dans les bâtiments massifs d’un pensionnat de 1925 aux faux airs de manufacture. L’actrice Vicky Krieps incarne la femme de Fernand Iveton.
Le réalisateur, Hélier Cisterne, est surtout connu pour avoir réalisé cinq épisodes de la série du «bureau des légendes». Mais comme tous les films sur la guerre d’Algérie, réalisés et produits en France, ils passeront inaperçus, avec une programmation aléatoire et surtout justifiée. 

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