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Premier film fiction sur le coronavirus tourné au Canada par un Iranien

Alors que le coronavirus est en train de battre son plein. Les créateurs cinéma et Hollywood réfléchissent à l’idée de transformer la réalité en fiction.
Il faut dire que le confinement et l’épidémie mondiale commencent à inspirer le cinéma, qui va produire des films d’horreur, films réalistes, voire même des comédies romantiques autour de ce sujet. Mais ce sont les petits réalisateurs indépendants qui ont saisi leur chance et n’ont pas perdu de temps pour offrir les premiers films sur le Covid-19.
C’est ainsi que le premier film réaliste centré sur le coronavirus a vu le jour au Canada. Il s’agit d’un film canadien dont le réalisateur est d’origine iranienne Mostafa Keshvari qui explore la discrimination du virus dans un drame en plein confinement.
Avant même la série Z Corona Zombies, qui surfe sur la pandémie de coronavirus pour la transformer en invasion de zombies, un film moyen métrage intitulé sobrement Corona fait sa sortie.
Un titre simple pour un drame réaliste qui plonge des personnages face au Covid-19. Son réalisateur, Mostafa Keshvari, vante son drame comme le premier film Covid-19 à l’ère de l’épidémie.
Déjà que Corona Zombies n’avait pas l’air folichon (et c’est un euphémisme), ici aussi on tient du lourd. Sobrement intitulé Corona, le film raconte comment un petit groupe de personnes se retrouve enfermé dans un ascenseur.
Parmi eux, une jeune Asiatique qui tousse. Est-elle porteuse du Covid-19 ? Le film utilise la pandémie du Covid-19, originaire de Chine, comme symbole pour explorer la peur et le racisme chez les locataires de cet immeuble, piégés dans cet ascenseur. C’est l’univers et l’atmosphère qui entourent cette histoire et cette situation que Mostafa Keshvari voulait transposer. Le film du genre thriller, a été tourné à Vancouver, la ville extrême ouest du Canada composée à 90% d’Asiatiques est déjà monté et prêt à la vente. Corona a été tourné en une seule prise pour apporter davantage de réalisme. Mostafa Keshvari a encouragé les acteurs à improviser pour étayer son script.
L’idée n’est pas stupide. Offrir un huis clos en plan-séquence pour dénoncer le racisme ordinaire et la discrimination raciale envers les Chinois au début de l’épidémie est tout à son honneur.
Mais après la fin du tournage, le réalisateur Mostafa Keshvari qui envisageait de proposer Corona sur le circuit des festivals de cinéma, se retrouve confiné et cherche maintenant à vendre son œuvre sur les services de streaming.
Il est vrai que la situation la plus envisageable serait de le mettre en streaming sur les différentes plateformes de vidéo à la demande.

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