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L’allergie des Algériens aux lobbys étrangers

Bon à savoir. Cela est peut-être dû à notre histoire. Il y a de fortes chances car pendant le siècle et demi de la colonisation, dès qu'un Algérien était encensé par les colons, celui-ci devenait plus que suspect aux yeux du peuple algérien. L'exemple des khammès suffit pour comprendre. Sans aller jusqu'aux harkis qui, eux, dépassent la suspicion. Ils sont dans l'accusation et le rejet. Bref, il y a des Algériens qui croient devenir plus importants dès lors qu'ils se font «adopter» par des étrangers. Ils font des pieds et des mains pour y parvenir. En général, c'est dans le milieu politico-intellectuel que cela se passe. Pourquoi? Elémentaire, voyons! Parce que c'est dans ces milieux-là que se mijotent tous les coups tordus de la planète. Alors ils ont souvent besoin de «main-d'oeuvre locale». Ils font des repérages sous diverses formes avant de «recruter». S'il s'agit de journalistes ou d'écrivains, ceux-ci sont suivis par des «lecteurs» assidus pendant un certain temps pour y déceler des aptitudes pour «l'emploi» à pourvoir. Parmi les profils les plus recherchés citons ceux qui sont atteints du syndrome de Stockholm (ce que Malek Bennabi appelle la colonisabilité), ceux qui manquent d'estime de soi, ceux qui sont accros à l'argent, etc. à tous ces «candidats», des lobbys étrangers font des offres. Ils leur proposent une «vitrine» internationale, une carte de séjour et un confortable revenu, sonnant et trébuchant, en devises. Comme ces lobbys ne sont pas philanthropes, il faut se demander contre quoi? D'être le porte-voix de ses «bienfaiteurs». Comme pendant la colonisation, le crieur algérien dans les marchés était dévoué au français «Sid el maire» et diffusait ses décisions aux Algériens pour la plupart à l'époque, analphabètes, donc hors de portée des médias. Souvent, il suffit de signer un article ou un livre écrit dans des officines, ou de diffuser dans les réseaux sociaux des «enquêtes» livrées par «l'employeur». C'est le mercenariat par excellence de celui qui est capable de vendre son âme au diable. Avec de telles prédispositions, le même mercenaire n'hésite pas une seconde à l'offrir aux lobbys étrangers. Sans même exiger les plus offrants. à tous! Maintenant voyons le «retour sur investissements» des lobbys étrangers en question. Souvent ce sont des «associations» ou «ONG» (associations non gouvernementales) comme RSF (Reporters sans frontières), AI (Amnesty International), des parlementaires «regroupés» comme ceux qui sont dirigés par Raphaël Glucksmann au Parlement européen, ou même quelquefois un ou plusieurs médias du même milieu et lorsque le jeu en vaut la chandelle, ce sont tous ces moyens qui sont mis en branle à la fois. Surtout lorsque la «cible» est coriace. Comme c'est le cas pour l'Algérie ces derniers temps. Les tirs groupés, dont nous faisons actuellement l'objet, démontrent, par leur nombre et leur intensité, que notre pays, l'Algérie, est vraiment cette puissance régionale qui ne se laisse pas impressionner. Surtout aussi quand le «protégé» est un maillon important de la chaîne lobbyiste. Plus les soutiens étrangers sont importants et plus le «grade» du protégé algérien est grand. Et cela, les Algériens le savent. Tous les Algériens. Ils l'ont crié dès les premières manifestations du Hirak du 22 février 2019. Ils ne veulent pas de l'ingérence étrangère sous quelque forme que ce soit. Ils en font même une sévère allergie. Surtout si cette ingérence provient de l'ancien colonisateur ou de ses affidés. Ce que ni les lobbys ni leurs serviteurs locaux n'ont compris, c'est cette jalousie morbide qui habite les Algériens dès qu'un étranger se mêle de leurs affaires internes. Une jalousie aux causes profondément enracinées. Au moins jusqu'en 1830 lorsque des voleurs étrangers sont venus les déposséder de leur pays l'Algérie. Puis ils les ont massacrés. Pillés. Enfumés. Torturés. Des voleurs étrangers qui leur ont fait subir les pires atrocités durant 132 ans. Comment voulez-vous qu'ils oublient? Avec cette particularité que leurs enfants ne pardonnent pas à ces étrangers qui ont agressé leurs parents après les avoir plongés dans l'analphabétisme total. Leurs enfants, les adultes d'aujourd'hui, sont encore plus intraitables et plus combatifs car armés du savoir. Ce sont des millions d'universitaires qui défendent l'Algérie de 2020. C'est une différence de taille par rapport à la population algérienne du XIXe siècle. C'est cette plaie qui fait encore mal dès que des étrangers s'ingèrent dans nos affaires internes en faisant fi de notre souveraineté nationale. Les Algériens candidats au mercenariat devraient se mettre dans la tête, une bonne fois pour toutes, que les soutiens étrangers sont toujours contre-productifs. Ils aboutissent à l'effet inverse. De plus, l'Histoire les poursuivra!

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