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L'ONU, les harkis et le boomerang

Ils pensaient mettre l'Algérie en difficulté. Ils n'ont réussi qu'à se démasquer et à enfoncer leurs protégés. Récit d'un retournement de situation...

Gifle magistrale. Ils ne s'y attendaient pas. Mais alors pas du tout. Ils ne s'attendaient pas à être rejetés par l'ONU. Méprisés même. Car les traîtres ne peuvent être que méprisables. Autant que leurs complices. Cette semaine nous avons appris qu'une «plainte introduite par des activistes politiques algériens à l'encontre des autorités algériennes avait été rejetée 24h après son dépôt et examen de son contenu» par les délégués juristes du bureau des contentieux de l'ONU à Genève. L'information a été donnée par le secrétaire de ce bureau onusien, Issam Al Muhammadi, à la radio Monte Carlo (RMC). Pour être plus précis, la plainte a été déposée le vendredi 28 août dernier et rejetée le lendemain samedi 29 août, jour de l'Achoura. Que reprochaient les «activistes» à l'Algérie? De violer les droits de l'homme! Rien de nouveau, en fait, qu'une continuité de l'air ambiant. De RSF, à Amnesty International en passant par TV5 et autres groupuscules qui s'étaient donné le mot pour «condamner» l'Algérie. Sauf que les seuls à avoir saisi l'ONU auront été ces «activistes» qui auraient bien voulu «monter la mayonnaise» en donnant un cachet international à des affaires internes à l'Algérie. Raté pour eux, l'ONU a été vigilante et n'a pas marché dans leur combine. Ce qui nous amène à aborder les raisons qui ont poussé l'ONU à rejeter les intrus. Car il s'agit bel et bien d'intrus et pas recommandables du tout. Jugez-en: «Certains signataires ont des antécédents judiciaires», a dévoilé le secrétaire onusien. Des repris de justice. Mais pas que. D'autres «signataires ne sont pas résidents en Algérie depuis une période de 10 années» ajoute le responsable depuis Genève. Il ajoute «les initiateurs de la plainte sont détenteurs d'une double nationalité». C'est-à-dire qu'ils peuvent souhaiter tous les malheurs à l'Algérie, eux seront à l'abri dans leur deuxième pays de rechange. Et puis pour finir, le secrétaire onusien a précisé que «certains n'ont même pas la nationalité algérienne». C'est-à-dire des étrangers. C'est-à-dire que les nouveaux harkis sont connectés avec des étrangers fournis par des officines. Ce dernier point devrait convaincre ceux qui ne croient pas encore, ou font semblant de ne pas croire à la main de l'étranger. Cela peut les aider à se déniaiser ou à tout le moins de se taire et ne plus croire être intéressants en s'obstinant à nier l'évidence. La dignité humaine est de loin plus précieuse que le sucre du gourou étranger. Si leur échec devait les étrangler, ajoutons cette précision du responsable onusien au micro de RMC: «L'ONU et les organisations des droits de l'homme étudient les dossiers et les plaintes après une évaluation minutieuse et approfondie par des juristes issus de plusieurs pays membres de l'ONU». Ce travail de l'ONU «s'appuie sur les rapports de ses antennes dans les pays et non sur ceux émanant de partis ou mouvements opposants, car leurs désaccords avec les régimes de leurs pays relèvent des affaires internes» a encore précisé le haut responsable onusien. Et pour mieux achever la bête, le secrétaire du bureau des contentieux de l'ONU à Genève a conclu en affirmant que «le rejet de la plainte reflète le classement de l'Algérie parmi les premiers pays arabes où la liberté d'expression et la protection des droits de l'homme sont consacrées». Au final, ces activistes nous ont rendu service sans le vouloir. Jamais, ils n'avaient pensé que leur démarche allait donner la preuve que l'Algérie est un pays de la liberté d'expression et des droits de l'homme reconnu par l'ONU. Le coup de massue a été tellement fort qu'aucun média étranger n'a repris l'info. Pour TV5 c'est normal. Il faudra juste apprendre aux responsables de cette chaîne ce qu'est un agrément pour un journaliste exerçant pour le compte d'un média étranger. Document obligatoire dans tous les pays du monde. Et si ces activistes ont rendu service à l'Algérie, ils ont par contre, enfoncé ceux qu'ils croyaient défendre. Car et vu leurs antécédents et leurs nationalités dévoilés par l'ONU, il y a là comme une signature de mauvaises fréquentations. Pour ne pas dire plus. Une chose est sûre, tous les Algériens, qui maintenant connaissent mieux les accointances des uns et des autres, diront dorénavant à l'unanimité: «Dis-moi qui te soutient je te dirai qui tu es!».

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