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La fin des «concierges» du Net

Faillites. Leurs voix ne portent plus. Pendant des mois elles avaient réussi à vendre leur camelote. À tromper les Algériens avec leurs «sources très bien informés». Elles se disaient journalistes. Au début, les informations qu'elles balançaient leur étaient fournies par des «taupes», serviteurs zélés de la «Issaba». Encouragées par les officines étrangères qui appréciaient leur sale boulot de répandre des fake news. Elles les appréciaient tellement dans leur travail de sape qui était d'un bon apport dans la guerre psychologique qu'elles menaient contre notre pays, qu'elles leur fournissaient en retour: papiers de séjours et mensualités. Pour les plus actives, elles accordaient même des logements. Ces officines les recommandaient auprès des ONG pour prendre leur défense au cas où. D'ailleurs? tous les surfeurs sur la Toile auront remarqué en visionnant leurs vidéos, les intérieurs bien aménagés qu'occupent ces «concierges» et à partir desquels elles enregistrent leurs commérages. Sans autre profession connue, il n'est pas difficile de comprendre que ces logements leur étaient offerts. De même qu'il n'aura échappé à personne que contrairement aux nationaux des pays occidentaux où ils se trouvent, ces «concierges» n'avaient aucun problème de subsistance. C'est à faire pâlir d'envie les malheureux immigrants qui errent dans les rues du Vieux Continent à la recherche d'une soupe populaire avant de retourner dormir sous les ponts. Sous le froid mordant de l'hiver. Nos «concierges» risquent dans peu de temps de se retrouver dans la même situation que ces SDF. Une fois qu'elles ne seront d'aucune utilité aux officines qui les emploient. Cela ne saurait tarder car leur «audience» accuse une baisse vertigineuse. Surtout maintenant que le président de la République est rentré guéri au pays. Souvenez-vous toutes les infos que ces «concierges» ont distillées durant les deux mois de son absence? Certaines ont été jusqu'à annoncer sa mort. Pour d'autres, ce n'était pas la Covid qui l'avait rendu malade. Elles juraient tenir ces infos de «sources très, très bien informées». Elles étaient trop sûres de leurs sources car leur peu d'intelligence ne leur permettait pas de distinguer qu'en fait elles étaient manipulées par les officines expertes dans ce genre d'exercice. L'épisode de la maladie, du président, est maintenant refermé. Il est rentré mardi dernier au pays. Suite à quoi, les «concierges» du Net ne tarderont pas à baisser le rideau de leur fonds de commerce. Que vont-elles se mettre sous la dent? Fini les scandales tirés de notre administration. Les taupes, disions-nous plus haut, se sont volatilisées après que leurs mentors ont été soit rattrapés par la justice, soit se sont enfuis du pays. En attendant le coup de grâce, ces «concierges» paniquent. Avant elles avaient pignon sur rue et se contentaient d'une seule table sur YouTube. Depuis quelque temps on les trouve rôdant autour de Tik-Tok et autres réseaux sociaux, uniquement dans l'espoir de ne pas être oubliées en se rendant visibles. Car les vidéos autorisées par cette plateforme sont de petites durées. Rien à voir avec le crachoir d'une heure et plus, de commérages qu'elles avaient l'habitude de tenir. N'était-ce le mal qu'elles ont fait au pays, on serait tenté d'avoir pitié d'elles pour cette fin déshonorante et les lendemains de clochardisation qui les attendent. Ce qu'elles ne savent pas peut-être, c'est que les officines qui leur glissent la pièce n'ont aucun état d'âme. Une fois que ces «concierges» ne leur seront d'aucune utilité, elles les jetteront comme du papier toilette. Ce sera la descente aux enfers car avec la crise sanitaire et les mesures de confinement partout en Europe, le chômage est tel que même l'espoir de travailler dans la plonge des restaurants, qui sont fermés, s'est évanoui. Ainsi s'achève l'année 2020 des «concierges» du Net. La nouvelle année s'annonce, pour elles, catastrophique. Darmanin, le ministre de l'Intérieur français, est venu à Alger pour préparer les expulsions des Algériens sans papiers en France. C'est la reprise des charters, mais sans pécule cette fois. Il paraît que les «concierges» du Net ont des places réservées dans ces vols «retour». Tous les pays d'Europe sont sur cette même voie. Plus aucun lieu de refuge à l'étranger n'est possible. En attendant, les «concierges» se débattent comme elles peuvent. Des «scoops», elles se sont recyclées dans les commentaires. Au ras des pâquerettes certes, mais il faut bien faire semblant d'exister. Ici en Algérie, les carottes sont cuites pour ces «concierges» du Net. Les Algériens ont compris l'intox qu'elles lancent à partir de l'étranger. Ils n'accordent plus le moindre crédit à ce qu'elles racontent. Ils les zappent carrément. La fin d'une époque!

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