{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Dernier divorce de l’an 2020!

L’an 2020 vient de quitter ce très bas monde, et toutes les calamités avec, enfin, nous l’espérons vivement!

Dans nos juridictions, les sections et chambres tous genres confondus, ont fini l'année, d'une manière ordonnée afin que les nouvelles données des nouveaux dossiers ou ceux encore en cours, soient liquidées en bon ordre, juste de quoi permettre aux juges de la Suprême, de ne pas se noyer dans un verre d'eau! En matière de «statut personnel», nous vous proposons aujourd'hui, un cas spécial, qui vous fera tenir les côtes de rire, puisque les deux conjoints nous ont offert une séquence digne d'être filmée et diffusée sur les chaînes comiques! Les faits sont en eux-mêmes hilarants, dégourdissants et franchement marrants! «Follow-me»! Le mardi 29 décembre de l'année passée, dans une salle d'audience pratiquement vide, la présidente de la section statut personnel commence son audience par la lecture des dernières décisions et pas mal de sentences ont été reportées pour permettre aux parties concernées par l'éclatement définitif du foyer, de mieux réfléchir aux graves conséquences du divorce! A un moment donné, un justiciable pressé d'en finir avec madame, absente ce jour, protesta, entre les dents, contre ce troisième report en se disant «écrasé par cette épouse qui ne cesse de me narguer en m'envoyant des ‘'émissaires'' qui m'étranglent parce qu'ils font mal le boulot que madame a chargé de faire. Je n'en peux plus, madame la juge, je vous en conjure de prononcer aujourd'hui le divorce afin de contracter, sans tarder, le prochain mariage... et je vous...» Là, les magistrats, avocats, et même les flics affectés à la salle d'audience, éclatèrent de rire surtout que le gus parlait avec délicatesse en faisant des gestes mimant ainsi, un authentique demandeur de charité!
Naturellement, ce serait enfantin que de vouloir dresser une liste de ces raisons. C'est pourquoi, le Code la famille issu de la loi n° 84-11 du 9 juin 1984, modifiée et complétée, surtout par le fameux et salvateur article 222 qui dispose «qu'en l'absence d'une disposition dans la présente loi, il est fait référence aux dispositions de la Chari'a. Heureusement que la loi est là! L'article 53 - (Ordonnance n° 52 -02 du 27 février 2005) dispose clairement et franchement «qu'il est permis à l'épouse de demander le divorce pour les causes ci - après: 1 -- Pour défaut de paiement de la pension alimentaire prononcé par jugement à moins que ll'épouse n'ait connu l'indigence de son époux au moment du mariage sous réserve des articles 76, 79 et 80 de la présente loi; 2-- Pour infirmité empêchant la réalisation du but visé par le mariage; 3-- Pour refus de ll'époux de partager la couche de l'épouse pendant plus de quatre (4) mois; 4-- Pour condamnation du mari pour une infraction de mature à déshonorer la famille et rendre impossible la vie en commun et la reprise de la vie conjugalee; 5-- Pour absence de plus d'un (1) an sans excuse valable ou sans pension d'entretien; 6-- Pour violation des dispositions de ll'article ci - dessus; 7-- Pour toute faute immorale gravement répréhensible établiee; 8-- pour désaccord persistant entre les épouxx; 9--Pour violation des clauses stipulées dans le contrat de mariagee;
10 -- Pour tout préjudice légalement reconnu.» Eh bien, figurez-vous quu'il y a des énergumènes qui ne connaissent pas un point de l'article 53 du Code la famille, et non pas «de la femme», qui s'adressent à un avocat, susceptible de les conseiller! La deuxième affaire concerne un couple venu réparer les dégâts commis durant 4 mois pendant lesquels, les insultes, injures, tentatives d'agression, crachats en plein visage, et autres petites saloperies, ont été les «stars» de cette guerre sans nom! «Madame la présidente, nous venons nous excuser pour les désagréments causés à l'honorable tribunal qui est aimablement invité à effacer la demande de divorce!» dit l'homme qui voit la dame rougir de honte et lancer: «Oui, nous venons faire amende honorable, pour vous réclamer l'indulgence pour tout ce qui a été dit méchamment auparavant. Satan nous a quittés, El Hamdoulillah, nous sommes très bien maintenant que nous avons congédié le diable!»
Le juge s'éponge le front de satisfaction et de soulagement car, voilà un couple qui a dû se concen trer en réfléchissant sur les catastrophes d'après le divorce. Il pense haut: «Allah bénisse! Allah est grand.
Le diable a dû prendre ses jambes à son cou et laisser Yasmine A. et Mouez L. Vivre en paix et permettre aux trois enfants en bas âge de connaître enfin, un doux foyer tranquille, débarrassé de tout mal!»

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours