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Entre trois fêtes !

Voilà un couple qui s’est désagrégé à la veille de Aouel Moharrem 1441, une date de rapprochement et non pas de déchirement des couples et familles.

Six jours avant l’arrivée du mois sacré de Ramadhan 1440, les audiences consacrées au statut personnel, s’essoufflent et arrivent à terme car en plus du mois de jeûne, l’Aïd El Adha et les grandes vacances sont déjà finies.
Une triste affaire de divorce va clôturer l’audience par la lecture en audience publique ce mardi de fin août 2019, en plein boom des manifs d’étudiants qui ne veulent plus se calmer en exigeant le départ de tous les voleurs, parasites, profiteurs médiocres, va-nu-pieds encore au pouvoir. Il s’agit d’un relativement jeune couple, pourtant avec quatre enfants, en voie de désagrégation ... Hamid G.H. le mari, est debout à la gauche de Ghania. G.H. l’épouse pour quelques minutes avant le prononcé de la rupture commencée il y a deux mois de cela, lorsque la mère introduisit une demande de divorce par « khôl» interposé… Il n’y a que l’article 53 bis (Ordonnance n° 05 -02 du 27 février 2005) qui dispose que «le juge, qui prononce le divorce sur demande de l’épouse peut lui accorder des réparations pour les préjudices qu’elle a subis.»
Evidemment le suivant, article 54, dispose que : «l’épouse peut se séparer de son conjoint, sans l’accord de ce dernier, moyennant le versement d’une somme à titre de «khôl». Une séparation en douce, sans cris, ni menaces, ni insultes, ni rien. Les seules victimes de ce désastreux et dévastateur séisme, restent les quatre mômes mis au monde en vingt ans d’union jusque-là harmonieuse et tranquille.
Le couple est uni depuis plus de 35 ans, car d’abord voisins, fiancés et mariés en 1999, en pleine euphorie de l’élection présidentielle, avant le retrait des huit «cavaliers» de la course au palais de Mouradia. C’est curieux, la cassure du couple a eu lieu pendant la naissance du Hirak pour des raisons que nous ignorons, mais que nous mettrons sur le compte du destin. Nous ne saurons jamais les dessous d’une rupture, la plus douce possible. C’est là, le secret d’un divorce : on a beau soutirer des infos au couple, mais jamais la vérité ne surgira. C’est comme cela et on n’y peut rien !
Même tout le doigté, l’expérience et la souplesse de maître Mohamed Djediat, l’avocat tenace du mari, n’ont pu peser lourd face à la détermination de l’épouse ! N’a-t-on pas toujours crié que «ce que femme veut, Dieu le veut ?» L’avocat de la rue Patrice-Lumumba d’Alger le sait et le connaît par cœur pour avoir eu affaire à des centaines de couples en voie de désagrégation.
«Lorsqu’il s’agit d’un divorce par la volonté d’un des époux, aucune force ne peut s’y opposer. Pas même les enfants, pourtant, bien équilibrés jusque-là. Il doit y avoir anguille sous roche car madame tient absolument à quitter au plus vite le foyer à n’importe quel prix,» estime le conseil dont le rôle va s’achever, là où il a commencé. Entamer la procédure de divorce, faire en sorte qu’il n’y ait pas de bévues, un point à la ligne. Pour l’aîné des quatre enfants, « c’est notre mère qui a voulu partir, mais partir pour où ? Pourquoi a-t-elle pris le risque de nous quitter maintenant ? Je l’ignore pour le moment, mais je finirai par le savoir, car je dois absolument le savoir ; c’est une question de vie ou de mort pour moi en tout cas, et pour le moment, mes frères et sœurs ignorent la grave situation que la famille vit», éclate en fin d’audience, le fils aîné, Marouane. G. Dix-huit ans révolus le quatorze juin prochain, les yeux rouges de douleur, de regrets et de révolte ! «Assister, là, impuissant, à la destruction de sa propre famille, sans réagir, il faut le faire», marmonne l’aîné, toujours dans un état second. Il faut préciser que le couple s’est uni très jeune. L’épouse n’avait pas dix-huit ans le jour du mariage et le mari avait onze mois de moins alors que Ghania a gardé la fraîcheur de son adolescence, au contraire, le malheureux époux a flanché et perdu de sa superbe.
Et Ghania dans tout cela ? Cette dernière a laissé le soin à son désormais ex, car, les quatre gosses sont assez grands, les jumeaux et la cadette de Marouane ne sont plus des bébés, donc la déchirure se fera moins sentir. Que s’est-il passé entre les mariés ? Aucune info ne nous a été fournie par le fils aîné marqué, lui, par cette tornade qui a tout emporté sur son passage. Reste l’intox, mais pour cet espace respectueux des traditions ancrées depuis belle lurette, il nous est expressément interdit de reprendre des «il paraît que. . .», «on dit que. . .» ou «je crois avoir appris, que…. Des propos colportés ça et là, destructeurs, et à la base de mille et une histoires brodées sur du vent, histoire d’épater la galerie, alors qu’en réalité, c’est plutôt la destruction des familles !». Non, nous avons toujours refusé d’enflammer la rumeur, ce n’est donc pas aujourd’hui que nous allons commencer. Non, franchement, cela ne relève pas de notre éducation et de notre formation ! A défaut d’informations crédibles, il vaut mieux s’abstenir et ne rien donner.

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