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Est-ce la liberté pour Karima ?

Karima. Z.H. et Belkheir H. Retrouveront-ils enfin la paix, après le prononcé du divorce dont les péripéties avaient déstabilisé deux familles entières ?

Une drôle d’affaire, qui a beaucoup fait perdre son temps à la justice qu’autre chose, s’est achevée lundi dernier par la mise en examen du dossier. Un dossier à vrai dire bidon, car de la manière dont se sont déroulés les multiples débats à distance entre les époux, c’était beaucoup plus une comédie que le drame attendu après toute séparation conjugale affectueuse. Cinq années de vie commune, n’ont jamais rapproché le couple... consanguin. Nous ignorons si cette histoire de lien de proche parenté existe un peu partout, mais ces deux personnages ont eu une relation plutôt tumultueuse que paisible. Figurez-vous que quarante ans plus tôt, deux frères ont convolé en justes noces avec deux sœurs jumelles. Ces frais couples ont formé deux familles normalement constituées et des enfants sont venus égayer les foyers. Vingt-quatre ans après, les gosses ont grandi et émis le désir de s’unir entre eux. Tout s’est bien passé jusqu’à la visite médicale conseillée par un ami des heureuses familles nouvellement unies. Très tôt, les médecins ont déconseillé au nouveau ménage de ne pas faire d’enfants, les minutieuses et nécessaires analyses « sanguines » ayant laissé apparaître des signes pas rassurants sur l’état des futurs enfants, tout risque a donc été éloigné par les nouveaux mariés afin d’éviter toute mauvaise surprise à l’avenir. Et de précieuses précautions draconiennes furent dictées aux mariés qui devront, dorénavant, vivre avec. Pour les deux jeunes, c’était dur à vivre, mais le destin a voulu cette nouvelle vie qui allait, cinq ans plus tard, faire basculer le couple dans le précipice du divorce. « En 2013, le quotidien marchait tant bien que mal. L’amour que nous vivions à l’époque n’était, en réalité que celui qu’avait le cousin pour la cousine », avouait la lèvre tombante, le mari, assis sur le banc réservé aux justiciables en attente de l’audience de conciliation, tenue à huis clos. Beaucoup de bruit dans le couple « tué » par la routine, l’ennui et pour clore le tout, il n’y a pas eu de bébé qui puisse égayer le foyer frappé par le mektoub. Belkheir, très à l’aise, s’accommodait de cette malheureuse situation que la femme finit par mal supporter.
Elle demanda le divorce et avertit ses parents qu’elle était encore jeune et bonne pour refaire sa vie. On aura tout vu et entendu. Le Code de la famille, bien qu’il soit de tout temps décrié, contient « les ingrédients » qui peuvent aider les femmes qui désirent refaire leur vie avec un autre mec. Tenez, on va jeter un œil sur l’article 53 qui évoque ce cas d’espèce.
Article 53 – (Ordonnance n° 05-02 du 27 février 2005) : « Il est permis à l’épouse de demander le divorce pour les causes ci-après : 1/- pour défaut de paiement de la pension alimentaire prononcé par jugement à moins que l’épouse n’ait connu l’indigence de son époux au moment du mariage sous réserve des articles 78, 79 et 80 de la présente loi. 2/- pour infirmité empêchant la réalisation du but visé par le mariage.
3/- pour refus de l’époux de partager la couche de l’épouse pendant plus de quatre (4) mois.
4/- pour condamnation du mari pour une infraction de nature à déshonorer et rendre impossible la famille, vie en commun et la reprise de la vie conjugale. 5/- pour absence de plus d’une année sans excuse valable ou sans pension d’entretien.
6/-pour violation des dispositions de l’article 8 ci-dessus.
7/- pour toute faute immorale gravement répréhensible établie.
8/- pour désaccord persistant entre les époux.
9/- pour violation des clauses stipulées dans le contrat de mariage.
10/- pour tout préjudice légalement reconnu. »
C ‘est cette gamme de brochettes du fameux article qui a mis de l’ordre dans ce couple démoli à fond et qui n’aurait jamais dû se constituer en 2013, au printemps, la saison douce et contracter mariage. Mais on ne peut jouer avec le destin. Lorsque cela ne va plus, c’est la rupture. Douloureuse, mais rupture quand même.
Il y eut une seule séance de conciliation, car la juge du « statut personnel » a compris que les carottes étaient cuites pour ce couple où deux cousins germains n’ont pu s’aimer, même si « l’os-bébés » a fait défaut et facilité la pénible séparation où la victorieuse Karima pourra désormais refaire sa vie comme elle l’entend. Remarquez que même Belkheir peut emprunter le chemin suivi par sa désormais ex-épouse, mais cousine à vie.

De Quoi j'me Mêle

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