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Les veillées destructrices

Fati.G. et Rachid.H. sont malheureux et au bord du précipice moral. Après mûre réflexion, ils décident de se quitter!

Le divorce avance, continue son tsunami et chaque jour, des familles entières, même si le Covid-19 a diminué fortement la tendance, faute d'audiences civiles, volent en éclats! Fati.G. et Rachid.H. Sont au bord de la dépression.
Après mûre réflexion, le mari décide, tout comme l'épouse, de rompre, ne pouvant pas en finir avec les veillées bruyantes. Maître Aïd et Maître Habib Benhadj sont constitués. Mais, il y a cinq gosses... en jeu, et des garçons, svp! Ils seront, plus tard, sans aucun doute, livrés à eux-mêmes, et en avant pour les déviations et autres accrocs avec les voisins, lorsque le papa ne sera plus là pour arrêter les glissements!
«Vous avez choisi la bouteille, à 50 ans, mais attendez d'en avoir 15 de plus et vous vous mordrez les doigts!», lancera la juge, au cours des débats qu'elle a voulus publics afin de faire ressentir le drame qui se joue!
La vie en ménage devient insupportable quand il y a trop de bruit tous les soirs, au moment où monsieur rentre chez lui, gai et plus.
En effet, tous les voisins se souviendront de ce couple anormal qui, tous les soirs, à partir de 23 heures, entame un insupportable tintamarre fait de gros mots, d'insultes réciproques, de coups et blessures, de violents coups donnés à la porte, de quelques voisins excédés par le brouhaha créé par le couple en furie!
«Les plaintes pour tapage nocturne accentuèrent le différend entre le couple qui voyait s'élargir le fossé del'inévitable séparation.»
Après moult discussions, le calme revint. Cela force l'admiration et l'étonnement, en même temps, en matière d'affection, l'un pour l'autre, l'engouement à vouloir en avoir trop, s'estompe peu à peu et laisse sa place au terrible et dévastateur ennui. Les arbitrages du moment furent bénéfiques.
Des stratagèmes savamment élaborés hors de la famille, empêchaient la rencontre du papa avec la mère pour arriver à une pourtant, impossible entente.
Finalement, ils trouvèrent, provisoirement, un terrain d'entente pour éviter aux bambins de connaître un avenir triste et noir. Seulement, le destin se joue aux pieds de la femme. Une histoire qui n'en était pas une, surtout qu'il n'y avait pas seulement le petit garçon comme enjeu, mais les quatre autres enfants, désespérés et démoralisés par l'indifférence de leurs parents, rongés par l'égoïsme et l'absence totale d'amour filial!
La juge demanda à Rachid de s'asseoir et invita Fati à donner sa version des faits: elle confirma les dires de l'inculpé sauf qu'il a omis de parler du coup de fil donné à sa mère, selon lui.
«Il lui aurait proposé de me ramener chez elle en vue de trouver la solution; cela me parut honnête puisqu' il s'agissait de sa maman.» Rachid voulut en dire plus, mais en vain.
La femme est sèchement invitée par une juge vigilante, de cesser de gigoter au moment où le mari s'expliquait et essayait de convaincre la juge du bien- fondé de sa démarche, quant aux futures conséquences du divorce!
Le mari a la chance d'avoir pour avocate, une certaine et redoutable Nassima Aïd, cette mère de famille qui «met sa vie de famille au service du couple, la profession d'avocate venant après, car elle met toute son énergie au service de la justice, jouant à merveille, son rôle de parfait partenaire de la justice.
S'agissant d'une personne qui a toujours refusé d'être une femme soumise, qui se coupait en quatre pour ses enfants, la chance qu'a le mari désabusé, ne trouvait rien pour raccommoder les trous faits par tout le tralala! Or, durant le procès, le couple paraissait o.-k. sur tout, sauf l'essentiel: la garde des enfants. «Ne vous en faites pas!
La loi a tout prévu. Ce n'est pas un problème! Le vrai clou, c'est le divorce. Il faudra chercher la solution qui sauve les enfants du naufrage programmé», avait souligné la magistrate que maître Aïd et maître Benhadj, fidèles à la tradition, avaient salué, pour son savoir - faire et son courage.
Le plus, l'important de tout ce jeu de massacre, c'est la forme du moment de leurs conseils qui est à mettre en valeur, car ils ont su mener le débat sur l'utile. Après avoir prononcé le dernier mot, les deux adversaires prendront connaissance de la date de la prochaine audience qui sera consacrée sans aucun doute, au douloureux et inévitable verdict.
La justice ne peut forcer un couple fissuré, à continuer à vivre ensemble!

De Quoi j'me Mêle

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