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S.T.P. papa !

Un père de famille a divorcé avec pertes et fracas en laissant derrière lui la haine et pas que… Il y a, malheureusement, cinq mômes…

Un couple s’est longuement déchiré avant que monsieur ne prenne la très grave décision de déposer madame et les cinq enfants en bas âge, chez Abdeldjalil. J. son oncle maternel qui est en même temps, le beau-père et le pépé des gamins. Il a pris le gros risque de se séparer de sa famille, semant derrière lui la haine réciproque.
En effet, la femme n’a plus voulu revoir son ex-époux qui, par mesure de rétorsion, n’a pas rendu visite à ses enfants depuis 18 mois ! Un drame de grande envergure.
Le comble, c’est que sur les cinq gosses, il y a des jumeaux de 4 ans! Certes, le gus ne ratait aucun moyen de taquiner Chrifa-Ourida. L. qui renvoyait systématiquement tous les mandats mensuels de la pension alimentaire arguant du fait que le montant était insuffisant.
Cette situation a duré 16 mois, avant que l’ex-dame ne dépose plainte contre Ridha. D. qui a protesté contre la plainte car il a constamment sur lui les retours des mandats. Et pourtant, si l’homme ne fait pas cas des sentiments des enfants privés d’amour paternel, il devrait penser au Code pénal qui, à travers l’article 330 (loi n°06-23 du 20 décembre 2006), dispose que : «Sont punis d’un emprisonnement de deux (2) mois à (1) un an et d’une amende de 25 000 DA à 100 000 DA : 1/ le père ou la mère de famille qui abandonne, sans motif grave pendant plus de deux (2) mois, la résidence familiale et se soustrait à toutes ses obligations d’ordre moral ou d’ordre matériel résultant de la puissance paternelle ou de la tutelle légale ; le délai de deux mois ne pourra être interrompu que par un retour au foyer impliquant la volonté de reprendre définitivement la vie conjugale. . .
2/ le mari qui, sans motif grave, abandonne volontairement, pendant plus de deux mois, sa femme la sachant enceinte ;
3/le père ou la mère que la déchéance paternelle soit ou non prononcée à leur égard, qui compromettent gravement, par de mauvais traitements, par des exemples pernicieux d’ivrognerie habituelle ou d’inconduite notoire, par un défaut de soins, ou par un manque de direction nécessaire, soit la santé, soit la sécurité, soit la moralité de leurs enfants ou d’un ou plusieurs de ces derniers, livrés à eux-mêmes.
Pour les premier et deuxième cas prévus par cet article, la poursuite n’est exercée que sur plainte de l’époux abandonné.
Le pardon de la victime met fin aux poursuites pénales.»
Les termes les plus chauds de cet article ne pourront jamais refroidir et adoucir la plaie de la déchirure de la famille partie en morceaux. Et le plus grave, quel est l’avenir des enfants ? Cinq ! Svp ! Ce n’est pas rien, c’est un poids pour la société et un poids très lourd à supporter.
Que vont-ils devenir ? Seront-ils responsables devant la loi si demain, à Allah ne plaise, ils sont pris dans l’engrenage d’une violence et d’un étourdissement qu’ils n’ont peut-être jamais cherchés. Et s’ils tombaient subitement malades ?
Le père sera-t-il toujours là au bon moment ? C’est triste, mais c’est comme cela ; la maman sera-t-elle au bon moment lorsque ses enfants auront le plus besoin d’elle ?
Le plus grave est que ce sont cinq garçons ! Il sera difficile de les tenir et même de les retenir ! Si c’était des filles, ce serait plus inquiétant, quoique des garçons soient féroces lorsque la porte du domicile parental résonnera de coups répétés, et que lorsque vous ouvrirez, vous aurez en face un père en pleine ire crier à tue-tête : alors, qui va réparer les dégâts qu’a commis votre fils vis-à-vis de la fille, votre voisine, ou sa camarade de banc au lycée ? Et nous arrêtions ici les «si» pour laisser place au dernier «si» : si les parents réfléchissaient mieux à l’avenir ?

De Quoi j'me Mêle

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