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Un vol presque parfait...

La vieille Dhrifa.H. a, à quatre-vingt-dix huit ans, un gros problème.

Dhrifa a un problème, un très gros, et un sérieux problème, SVP, car il s'agit du vol de toutes ses économies dont le montant est de 660 millions, fruit de privations multiples, parce que la vieille dame a émis le voeu d'avoir des funérailles dignes de son standing dans le quartier. «Je désire, au moment du rappel auprès d'Allah, que toutes les personnes qui m'ont connue, approchée et aimée, s'assoient le soir de mes funérailles et s'adonnent à un véritable festin, en présence du cheikh Mohieddine, l'imam du quartier», a-t-elle confié à une fidèle et loyale voisine qui a juré de tenir parole si Allah lui prêtait longue vie. Seulement, les mauvais esprits feront que les promesses ne feront pas long feu, puisque dans la nuit de jeudi à vendredi de la fin du mois passé, profitant de l'absence de la vieille Dhrifa, on passa à l'action et on la dévalisa par une savante et rapide effraction!
Comment cela fut possible? Qui a eu l'audace, d'entrer aussi facilement chez la vieille voisine? Qui aurait pu prendre un tel risque? Défoncer, ouvrir, puis entrer, chercher, fouiller, trouver le butin et s'en emparer, sans gants!
Il fallait le faire, car en 2019, les jeunes éléments de la police judiciaire passèrent vite à l'action pour saisir que le méfait était l'oeuvre de jeunes malfaiteurs sans expérience aucune.
Le résultat fut que le travail sérieux des flics du coin, voulut qu'un des voleurs, ait laissé des empreintes visibles à 500 mètres de là. L'article 354 (loi n° 06-23 du 20 décembre 2006) qui prévoit une peine d'emprisonnement de 5 à 10 ans, sera l'épée de la loi! Les jeunes malfaiteurs reconnurent tout de suite le méfait. Zoubir.F. Agé de 25 ans est le véritable instigateur du vol, car, sa tante n'était autre que Hadja Zouina. C. La fameuse et dévouée voisine qui devait s'occuper de l'après-funérailles d'El Hadja Dhrifa. Elle a dû parler du désir de la vieille voisine, et le destructeur bouche- à- oreille, fit le reste. Abdelouahed. S. 23 ans, est le sinistre exécutant de la basse oeuvre qui consista à briser le cadenas de la porte d'entrée de l'appartement qui se trouvait au troisième étage. Mardi matin, le fourgon ramena pompeusement, les 11 détenus! À 10 heures sonnantes et trébuchantes, les deux inculpés de vol par effraction, s'avancent vers le prétoire prudemment. Comme ils étaient des délinquants primaires, ils n'avaient aucune idée comment se déroulaient les audiences. Le juge commença le procès, tambour battant: «Voilà! Nous allons faire en sorte que ces débats se déroulent comme si nous discutions des faits quotidiens. Donc, sans faire perdre son temps au tribunal, voyons un peu de quoi il s'agit: vous, inculpé Zoubir. Qui a eu la folle idée de voler cette centenaire?»
-C'est moi, répond rapidement le cadet des inculpés, comme pour s'amender et obtenir l'indulgence du tribunal. Ce fut autour du second malfaiteur de se dédouaner. Il demanda pardon à la victime! Le juge était heureux du déroulement des débats qu'il avait espérés ainsi! Le procureur effectua les demandes de circonstance, le dernier mot accordé aux détenus et le juge décida de la condamnation à 5 ans de prison ferme des deux lascars!

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