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SILA 2019 / Clôture du Sila 2019

«1 149 500 visiteurs cette année...»

Un pont de presse assez expéditif a été animé, hier, pour faire le bilan du Sila 2019.

Mohamed Iguerb, commissaire de la 24e édition du Salon international du livre d’Alger a animé, hier matin, au niveau du Palais des expositions des Pins maritimes un point de presse pour faire le bilan de l’édition 2019 qui vient de s’écouler . Dans son allocution d’ouverture, le commissaire du Sila a tenu à souligner que dix jours durant, Alger a vécu au rythme du livre.
Une édition riche en rencontres, en programmations, en participations…» et de rajouter : «Une édition qui nous rapproche du 25e Sila, l’an prochain, où la manifestation atteindra un quart de siècle». Et de préciser : «Le Sila ne peut être clôturé sans rendre un hommage aux femmes et hommes de lettres qui nous ont quittés depuis la dernière édition» et de citer une longue liste d’hommes et de femmes, notamment David Lewis Porter, essayiste américain, Mansour Abrous, professeur, journaliste et auteur d’annuaires artistiques, Ahmed Lahlou, poète et comédien, Aziz Chouaki, romancier, poète et dramaturge, Annie Rey-Goldzeiguer, historienne française, spécialiste de l’Algérie anticolonialiste, Rachid Alik, journaliste, critique et animateur culturel, Abdelhafid Idres, auteur, chercheur indépendant en lexicologie amazighe, Abderrahmane Berrouane, dit Hadj Saphar, moudjahid, auteur, Hadj Amar Aggar, poète, Mohamed Benbrika, auteur, philosophe spécialiste en soufisme, Tahar Gaïd, moudjahid, cofondateur de l’Ugta, diplomate et islamologue, Tony Morisson, romancière, éditrice et essayiste américaine et prix Nobel de littérature 1993, Abdelkader Miloud, poète, critique littéraire et théâtral, Belkacem Babaci, moudjahid, auteur d’ouvrages d’histoire et enfin Samba Diabaré Samb, chanteur et poète sénégalais, héritier de la tradition des griots. à propos du Sila en chiffres rappelons que 1030 éditeurs ont pris part à ce salon cette année, dont 298 nationaux, 323 pays arabes et 409 du reste du monde. Plus de 250 000 titres ont été exposés. 36 pays y ont participé .

Des activités et peu de public
Une programmation culturelle assez éclectique a émaillé cette manifestation la plus attendue de la rentrée. Bien que les activités culturelles fussent assez intéressantes, le public n’était pas toujours au rendez-vous. On retiendra les deux estrades les plus importantes de cette année, celle de l’écrivaine américaine Elaine Mokhtefi et l’écrivain Samir Kacimi. Le Sila a abrité une cinquantaine de rencontres, entre conférences et tables rondes dispatchées à travers les différents espaces du Sila, à savoir Stand Esprit bnaf et autres animations annexes, dont la salle El Djazair. S’agissant du nombre de visiteurs ayant fréquenté le salon, il est de 1 149 500 enregistré jusqu’à vendredi soir. Le commissaire du Sila a promis que le nombre atteindra le un million cent cinquante mille visiteurs d’ici la fin de la journée du samedi. A propos du chiffre qui n’aura pas atteint les deux millions de visiteurs comme avancé l’année dernière, le premier responsable du Sila estimera que cela est dû à la «situation particulière que vit le pays», notamment les manifestations du vendredi qui ont réduit le taux de fréquentation des visiteurs.

Quelques défections
Rappelons que cette édition 2019 a vu quelques défections dont le romancier palestinien Ibrahim Nasrallah, mais aussi l’ecrivaine Kaouther Adimi invitée de l’IFA. La star si l’on ose dire de ce Sila 2019, aura été la militante anticoloniale Elaine Mokhtefi, auteure de Alger, capitale de la révolution: de Fanon aux Black Panthers. Cette dernière aura fait sensation lors de sa conférence, mais aussi lors de sa vente  dédicace au niveau des éditions Barzakh , sans oublier sa conférence à l’espace Esprit Panaf, où les gens se sont agglutinés pour qu’elle leur signe son livre phare.
Le romancier Waciny Laredj était, pour sa part, l’autre figure littéraire à avoir rencontré un public nombreux. Le Sila 2019 aura été marqué aussi par le coup de gueule de Yasmina Khadra qui aurait appris sa présence sans qu’on le tienne au courant. Ce dernier ne viendra pas dédicacer ni présenter L’Outrage fait à Sarah Ikker, son nouveau livre, comme il l’aurait souhaité, le Sila n’ayant pas pensé à l’inviter. Autre lèse-majesté et de taille, aura été souligné cette fois envers Kateb Yacine. En effet, amoureux de la littérature et observateurs auront relevé l’absence de l’évocation de Kateb Yacine au Sila 2019.
Pour la célébration du trentenaire de sa disparition (28 octobre 1989) qui coïncidait cette année avec la 24e édition du salon, l’organisateur n’a programmé qu’une petite séance de lecture de textes de l’auteur de Nedjma, donnée à l’espace «Esprit Panaf». Une édition qui a été marquée aussi par une restriction budgétaire qui s’en est un peu ressentie notamment puisque exit le magazine littéraire qui était publié tous les jours durant le salon.
Une édition sans trop de saveur où les éditeurs dénoncent chaque année une vraie et dynamique politique de promotion du livre en Algérie.

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