{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Célébration de Yennayer au Bastion 23

Izoran pour tous

La manifestation culturelle et scientifique «Izoran» (racines), organisée par le Centre des arts et de la culture, en collaboration avec l'Institut d'archéologie (université d'Alger II), a débuté dimanche dernier, au Bastion 23 à Alger, pour célébrer le Nouvel An amazigh coïncidant avec le 12 janvier de chaque année. Au programme de la matinée, plusieurs conférences sur l'histoire ancienne de l'Algérie ont été animées par des chercheurs et enseignants dans le domaine de l'archéologie à l'université d'Alger. Les conférenciers ont axé leurs interventions, notamment sur le style urbanistique et agraire, dont les métiers étaient intimement liés au climat et à l'irrigation. À ce propos, les intervenantes D. Djahida Mehentel et D. Hakima Touahri ont choisi pour thématique l'habitat numidien constantinois, étayant leur exposition par des illustrations, notamment des sites Cirta et Tiddis, témoins de l'authenticité et la particularité du dénommé «Pic de la maison». De son côté, l'enseignante Nedjma Serradj s'est intéressée au patrimoine algérien à travers les symboles et bustes représentant le rituel et les idolâtries d'une certaine époque. Faisant partie du patrimoine berbère, tifinagh et des sculptures amazighes ont constitué des thèmes de nombre d'ateliers auxquels a pris part le musée du Bardo, en sus d'une exposition de livres des bibliothèques du Bastion 23. Au rendez-vous de cet événement culturel, l'artiste peintre Noureddine Hamouche a organisé une vente-dédicace, sous le thème «Paroles des symboles», le fruit d'un travail artistique et de recherche dans la symbolique berbère décorant la vaisselle, le tissu et les parois de la vieille maison algérienne.
L'artiste a tenté, à travers ces signes qu'il a accompagnés de poèmes, de donner libre cours à la symbolique pour exprimer de la plus belle façon les significations et messages présents jusqu'au jour d'aujourd'hui. De son côté, la directrice par intérim du Centre des Arts et de la Culture «Palais des Raïs», Faiza Riache a précisé que cette manifestation était une occasion «pour faire la lumière sur les anciennes villes d'Algérie, à travers le modèle de Constantine ainsi que les symboles du patrimoine algérien». Cela constitue, également, une occasion pour faire connaître le patrimoine, les coutumes et les traditions liées au Nouvel An amazigh. Cette manifestation se poursuivra le soir au Café de la littérature amazighe sur la plateforme Zoom, en présence d'un groupe de poètes et d'écrivains activant dans le domaine de la littérature amazighe. À l'occasion duNnouvel An amazigh, le Palais des Rais organisera jeudi une manifestation dédiée à la célébration, les coutumes et les traditions de cette fête dans la montagne «Chenoua» de Tipaza. Pour Mme Riache, cette manifestation vise à «mettre en avant le patrimoine culturel amazigh de la région de Djebel Chenoua».
Le programme de cet événement prévoit des conférences sur les rituels et la célébration de Yennayer à Djebel Chenoua, ainsi qu'une exposition intitulée «Dar Echenoui», laquelle présentera des collections de la maison familiale de Djebel Chenoua, y compris la poterie, les accessoires, des outils de travail et des plats de la cuisine locale.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré