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Traduit par Ahmed Nekkar

L’Alchimiste de Paulo Coelho en tamazight

Avec cette traduction en langue amazighe, ce roman-culte est désormais traduit, au total, en 62 langues. Ahmed Nekkar signe ainsi sa deuxième expérience en matière de traduction de la langue française vers la langue amazighe, car il y a cinq années, il avait déjà traduit et édité une traduction d’un chef-d’œuvre de la littérature universelle, à savoir « Alice au pays des merveilles », en tamazight, Ahmed Nekkar a intitulé cette traduction Ichoucha di tmurt n Tirga. C’est donc avec une expérience acquise, d’abord à travers l’écriture de ses propres romans, puis par l’intermédiaire de la traduction de « Alice au pays des merveilles », qu’Ahmed Nekkar a réussi à donner naissance à la traduction d’un roman lu par des centaines de millions de personnes à travers le monde depuis sa parution pour la première fois en 1988.
C’est un roman initiatique qui raconte la quête spirituelle du personnage principal qui traverse plusieurs pays à la recherche d’un « trésor ». Mais après avoir parcouru une infinité de kilomètres, il apprend que le trésor, le vrai, était réellement et exactement dans le lieu où il réside. Il retourne alors au bercail toujours à la recherche de ce trésor. Tout le message profond de ce roman réside dans la nature du trésor que le personnage principal découvrira à la fin de son périple éreintant certes, mais riche en enseignements. C’est un roman qui a marqué une infinité de lecteurs. Et malgré le fait que Paulo Coelho a, depuis ce premier récit, écrit plusieurs dizaines d’autres romans, L’alchimiste reste son œuvre de référence et son livre indétrônable. Ce sont tous ces critères qui ont poussé Ahmed Nekkar à jeter son dévolu sur L’Alchimiste.
Il a donc passé de nombreuses années à y travailler avant que le livre ne soit enfin fin prêt. Le titre du roman en tamazight est : Akruran. Pour rappel, Ahmed Nekkar est l’auteur de plusieurs romans en langue amazighe et en même temps il gère la maison d’édition «Identité» spécialisée entièrement dans l’édition du livre écrit en langue amazighe. Parmi les romans écrits par Ahmed Nekkar, on peut citer son premier : Yugar ucerig tafawets, édité plusieurs fois et qui a été primé, il y a plus de vingt ans par, le prix «Mouloud Mammeri » qui était à l’époque décerné par la Fédération des Associations amazighes de Tizi Ouzou.
Ahmed Nekkar est également l’auteur de plusieurs autres romans dont Ger debra d yefdisen et Asseta n tisist. Il a collaboré dans plusieurs publications et revues en langue amazighe dont la plus importante publication et la plus longue a été incontestablement dans la revue ABC-amazigh qui a été lancée dans les années quatre-vingt-dix par Smaïl Medjeber, l’un des plus grands militants de l’identité amazighe. Dans les années soixante-dix, à l’époque de la clandestinité, Ahmed Nekkar avait milité en faveur de la reconnaissance de la langue amazighe. Il a d’ailleurs fait de la prison pour son engagement durant cette période. Ses premiers pas dans l’écriture remontent au début des années quatre-vingt-dix avec sa collaboration régulière, en langue amazighe toujours, dans des revues.
Après avoir milité pendant des décennies pour son identité, Ahmed Nekkar a compris que l’étape du militantisme, ayant été couronnée par la levée de l’interdit qui frappait tout ce qui a trait à tamazight, il fallait désormais passer à une étape aussi importante, celle de la production littéraire dont toute langue a énormément besoin. Il a alors entamé une carrière d’écrivain qui fait de lui aujourd’hui l’un des auteurs les plus prolifiques en tamazight.

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