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42e Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier

L’Algérie au rendez-vous

Avec Fellini à l’honneur, le festival qui se tient du 16 au 24 octobre comprendra plus de 150 films, compétitions fictions, documentaires, courts et longs métrages, avant-premières et rétrospectives…

«L'engagement du Cinemed à soutenir les cinématographies de la Méditerranée est plus fort que jamais. Alors que tous les secteurs du cinéma sont fragilisés par l'épidémie de Covid, notre mission de faire découvrir les films méditerranéens se révèle encore plus indispensable pour la circulation des oeuvres et leur accompagnement vers les salles de cinéma. C'est aussi un engagement envers le public, lui offrir le meilleur de la production méditerranéenne, échanger avec les artistes présents dans des conditions sanitaires adaptées pour que le festival se déroule dans les meilleures conditions possibles», affirment les organisateurs du 42e Festival du cinéma Méditerranéen de Montpellier qui vous offre du 16 au 24 octobre plus de 150 films, compétitions fictions, documentaires, courts et longs métrages, avant-premières et rétrospectives. «Placée sous l'égide du grand maître italien Federico Fellini, la 42e édition du festival fera rayonner la création cinématographique de la Méditerranée dans toute sa diversité. La richesse de sa programmation met à l'honneur les oeuvres de grands cinéastes et de talents émergents, dans tous les genres. Elle reflète la remarquable vitalité du cinéma méditerranéen aux identités plurielles», souligne Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture en préambule dans le dossier de presse. Pour sa part, le président du CNC Dominique Boutonnat estime «aujourd'hui, nous nous trouvons à un moment critique où notre culture traverse de graves difficultés. L'avenir de nos salles, de notre production, de notre souveraineté culturelle sont au coeur de l'action et de la mobilisation du gouvernement, de la ministre de la Culture et du CNC pour assurer à notre secteur, à tous les maillons de la chaîne, non seulement la viabilité, mais, au-delà, l'aide nécessaire à un rebond de plus long terme. Il s'agit maintenant pour nous, pour la France, d'aider la relance de toute notre industrie et de notre culture. Quand un festival souffre, c'est le cinéma qui souffre avec lui. Tout le monde reconnaît l'importance des festivals dans la carrière d'un film, personne ne doute de l'impératif des rencon-tres professionnelles, des marchés, pour entamer des collaborations, acheter des films, nouer des partenariats, en somme pour faire vivre toute l'économie du secteur. Les festivals font vivre aussi la diversité du cinéma. Cette vision de la culture, curieuse de l'Autre, ouverte, laissant la place à tous les imaginaires, toutes les expériences, tous les goûts, bat en brèche l'uniformisation de la création. Cette diversité des films du monde entier à laquelle nous sommes très attachés au CNC est au coeur même de ce festival qui la promeut...» et d'ajouter: «Parce qu'il est essentiel que les échanges culturels continuent à nous relier aux autres par-delà les frontières, que les artistes continuent à dialoguer avec le reste du monde en diffusant largement leurs oeuvres. C'est le rôle du cinéma de nous permettre de maintenir vivantes les relations qui nous unissent à tous ceux qui partagent notre humanité et auxquelles contribuent très fortement les festivals en France.»
Sous le signe de la famille
Le directeur du festival Cinemed, Christophe Leparc, confie pour sa part: «Emmanuelle Béart, symbole de notre belle Méditerranée dès ses premiers rôles au cinéma avec «Manon des sources» qui la révèle au grand public, nous a manifesté spontanément son enthousiasme, heureuse de nous accompagner dans l'aventure. Cinemed est fier de mettre à l'honneur sa personnalité engagée, déterminée autant dans ses prises de positions humanitaires que dans le choix de ses rôles. Sa master-class est animée par un ami, désormais fidèle de Cinemed, le cinéaste Thierry Klifa. Grand Corps Malade nous honore en acceptant la présidence du jury. Une autre rencontre magique, celle du premier film présenté pour la première fois devant les festivaliers du 38e Cinemed. Sa présence à nos côtés nous est apparue comme une évidence, resserrer les liens amicaux nés de ce partage, mélanger nos univers.» Aussi, nous pouvons vous apprendre qu'en film d'ouverture, la tunisienne Kaouther Ben Hania viendra nous présenter L'Homme qui a vendu sa peau, fraichement auréolé du prix Orizzonti du meilleur acteur pour le comédien syrien Yahya Mahayni, alors que le film de clôture sera assuré par le film Le sens de la famille du réalisateur Jean- Patrick Benes. Une programmation placée sous le signe de la famille dans le sens filial ou encore cinématographique.
La diversité au menu
Aussi, Rouge du réalisateur franco-algérien Farid Bentoumi, sélectionné au festival de Cannes a été lui aussi selectionné et ce, en avant-première. La Tunisie sera présente via le réalisateur italen Gianni Amelio et son film Hammamat. Le progrmpamme comprend aussi un concert de musqiue, des cartes blanches aux festivals de la région, une séance «Sos Médittérannée». Sera projeté dans le cadre de ce menu Numéro 387 disparu en Méditerranée de Madeleine Leroyer (France/Belgique, 2019, 52 mn, Vostf). C'est l'histoire de celles et ceux qui veillent les migrants oubliés. Plus de 20 000 personnes sont mortes en Méditerranée depuis 2014 selon l'Organisation Internationale pour les Migrations. 20 000 noms, dilués, et autant de familles brisées. Que deviennent ces morts? Qui les nomme? Comment font les mères, les frères, pour tenter de retrouver leurs disparus? Numéro 387 nous emmène dans cette quête de l'identité et de la dignité. Si l'Algérie ne figure pas dans la section en compétition officielle concernant les longs métrages fiction, elle y est dans la section documentaire. Lina Soualem concourt avec Leur Algérie (France/Algérie, 2020, 1 h12 mn). Après 62 ans de mariage, les grands-parents de Lina, Aïcha et Mabrouk, ont décidé de se séparer. Ils ont déménagé de leur appartement commun pour vivre dans deux immeubles qui se font face, toujours dans la petite ville de Thiers où ils se sont installés ensemble à leur arrivée d'Algérie, il y a plus de 60 ans. Pour cette 42 eme édition de Cinémed, Emmanuèle Béart est l'invité d'honneur. Une édition du Cinemed placée sous le signe de Fellini, à l'occasion du centenaire de sa naissance. À cette occasion il sera projeté en première française l'intégrale de l'oeuvre du maître restaurée en 4K, Federico Fellini 100 Tour, à l'initiative de Luce Cinecittà, Cineteca di Bologna et Cineteca Nazionale. Des films d'animations pour enfants, des courts métrages, des expositions, des ateliers d'ecriture, des rencontres avec le public entre autres figurent également au programme. Cinémed. ce sont aussi des bourses d'aides octroyées aux jeunes réalisateurs. Les organisateurs de Cinemed ont sélectionné 14 dossiers en provenance de 14 pays méditerranéens. Réalisatrice (eurs) et productrices (eurs) défendront leur projet de film mardi 20 et mercredi 21 octobre 2020 devant un jury de professionnels du cinéma et de l'audiovisuel. À l'issue de ces consultations, le jury désignera les lauréats. Parmi eux on peut distinguer Ghammamets de Khaled Benaïssa, réalisateur et Richard Djoudi, producteur, Show Guest Entertainment et Lacydon Bay productions (Algérie/France). Même si l'Algérie est là, cela demeure néanmoins insuffisant...

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