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Festival international du film de Venise

L’Algérie sélectionnée…

La 77ème édition se tiendra cette année du 2 au 12 septembre prochain défiant ainsi la pandémie du coronavirus.

On se souvient que le long métrage de fiction «Les Bienheureux» de la réalisatrice algérienne Sofia Djama avait reçu le «Prix de la meilleure actrice» au 74e Festival international du film de Venise, en 2017. Cette année, point de film africain en lice pour le Lion d'or. Néanmoins, avec les longs métrages «L'Homme qui a vendu sa peau» de Kaouther Ben Hania et «La Nuit des rois», du réalisateur ivoirien Philippe Lacôte, l'Afrique peut se targuer d'avoir sauvé l'honneur en étant sélectionnés à Venise et ce, dans la section officielle Orizzonti. Dans la même section, nous retrouvons l'Algérie grâce au court métrage «À fleur de peau», réalisé par Meriem Mesraoua (France, Qatar, Algérie). «Lorsque sa mère lui interdit de ronger ses ongles, Sarah doit désormais se conformer à de nouvelles règles qu'elle ne comprend pas. C'est en prenant contrôle de ses gestes et du regard porté sur elle, que Sarah redéfinit son rapport aux autres et à elle-même.» Ceci est le synopsis de ce film interprété par Amina Hilal, Salima Abada, Mohammed Benameur et Hayem Delfi.. S'agissant de l'Algérie toujours, on pourra retrouver encore notre pays du côté du «Final cut in Venice 8 eme edition».
Atelier de post-production
Le «Final cut in Venise» est un atelier qui a pour objectif de soutenir les films en post-production d'Afrique, d'Irak, de Jordanie, du Liban, Palestine et Syrie. «Le but est de renforcer le rôle du Festival international du film de Venise en tant que constructeur de ponts soutenant la production de films indépendants de qualité en provenance d'Afrique et des pays arabes, apporter une aide concrète à la production de films et promouvoir la compétitivité de leurs produits audiovisuels au marché international. Les copies en cours de réalisation de films de différentes régions géographiques et espaces culturels (Algérie, Liban, Syrie, Tunisie) seront présentées. L'accès est exclusivement permis aux accréditations VPB Gold, Trade et Online.
La séance de rencontres individuelles entre les projets sélectionnés et les professionnels participants sera organisée le 9 septembre. En raison de la situation actuelle, l'ensemble du programme Final cut in Venice, y compris les projections, ateliers et rencontres individuelles, auront lieu cette année sur le site VPB» peut -on lire sur le site Web de l'événement. Deux films algériens ont été sélectionnés dans le cadre de ce workshop. Deux longs métrages et un court métrage. Le premier est intitulé «Hadjer / L'olivraie» ou «La vie d'après». (Algérie, France) de Anis Djaâd.
L'histoire se déroule dans un village algérien reculé. Hadjer, la veuve d'un policier tué pendant la décennie noire, prend soin d'elle-même et de leur fils adolescent, Djamil, en étant femme de ménage dans une mairie. Djamil est un cueilleur d'olives dans le bosquet à proximité. Une vilaine rumeur parle d'une liaison entre Hadjer et l'un de ses supérieurs...Apres s'être battus avec les villageois, elle décide avec son fils Djamil de fuir vers la ville voisine. Là, ils sont accueillis par Fatma et son mari Mohamed. Difficile de trouver du travail, Hadjer et Djamil font ce qu'ils peuvent pour joindre les deux bouts. Étant harcelés par le propriétaire du bidonville dans lequel ils vivent, ils doivent fuir à nouveau. Cette fois, ils sont accueillis par Kadder, un petit propriétaire d'un hôtel qui leur donne du travail. Alors que Hadjer s'installe et commence à entretenir une relation amicale avec Kadder, Djamil découvre le premier amour. Quand il est trahi, il essaie de quitter le pays en bateau avec Fateh. Quand elle s'en rend compte, Hadjer est dévastée...
Des scénarios intéressants 
Des films intéressants qu'on a hâte de voir un jour sur grand écran. Dans le cadre de cet atelier de post -production, Il y a aussi «Soula» (Algérie/France) de Salah Issaâd. Ce dernier raconte, pour sa part, les péripéties de Soula, une jeune mère célibataire, rejetée par sa famille au nom de l'honneur. N'ayant nulle part où aller quand son père la jette dehors de chez elle, elle fait appel à de nombreux amis et parents pour obtenir de l'aide.
Alors qu'elle se lance dans un voyage tumultueux de 24 heures. Tout le monde autour d'elle représente une menace potentielle et la ligne est souvent floue entre ceux qui veulent l'aider et ceux qui la poussent plus loin dans une spirale de violence. De Batna à Annaba, la jeune femme saute d'une voiture à une autre, balançant entre les moments de soulagement exaltants et banalité entre amis et moments de grande angoisse et de solitude. Contre un décor de paysages apaisants, dans un road trip dystopique, mais époustouflant, Soula se dirige vers son destin inévitable.

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