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L’allusion faite à ma voisine

L’Allusion faite à ma voisine est un court essai (103 pages), mais son pouvoir est long.

Paru en Algérie pour la première fois à l’Office des publications universitaires (OPU) en novembre 1991, l’ouvrage intitulé L’Allusion faite à ma voisine * de Kaddour M’Hamsadji, notre ami et le doyen de nos écrivains, vient d’être réédité par la même et précieuse Maison d’éditions, située à Ben Aknoun (Alger) et il est disponible dans toutes les bonnes librairies du pays.
L’Allusion faite à ma voisine est un court essai (103 pages), mais son pouvoir est long. Dans son Avant-propos, Kaddour M’Hamsadji écrit : «…Ainsi, le présent travail est moins une étude d’une érudition exhaustive qu’une présentation-réflexion se rapportant à un choix, sans doute subjectif au regard de l’ampleur du sujet, d’expressions populaires, très caractéristiques d’un certain langage imagé algérien et, parce que différentes, dictons, adages ou autres maximes, elles sont appelées communément et précisément al-ma‘âni, allusions (sing. ma‘nâ).
Ces allusions, dont on trouvera plus loin une définition de principe, constituent souvent de petits joyaux de poésie par le rythme, la rime, l’assonance, et expriment toute une société.
Kaddour M’Hamsadji présente trois rubriques, ainsi définies : «Être», «Paraître», «Agir» qui lui semblent «donner assez la mesure du ou des personnages qui traversent, comme des nuages féconds, les fertiles plaines de ma‘âni. «Être, c’est le personnage Tel qu’il est» ; «Paraître», c’est le personnage « tel qu’il veut être», «Agir», c’est le personnage «tel qu’il se détermine».
À la suite de ce corpus, l’auteur a placé ce qu’il désigne, «faute de mieux», par «expressions populaires», précisant «ce sont, à proprement parler, ni des proverbes ni des dictons, et bien que piquantes et ingénieuses, elles n’obéissent pas complètement aux critères retenus de classification des ma‘âni». L’esprit de ce précieux ouvrage est de donner à l’esprit du lecteur d’aller à la recherche d’autres allusions courantes dans le parler algérien toujours subtil et donc plein d’esprit. Pour l’auteur, al-ma‘na témoigne du cri du cœur et du cri de la raison. Elle est le «cœur» de la raison et la «raison» du cœur. Il insiste pesamment sur le fait que «l’allusion» n’est, à proprement parler, ni hypocrisie dogmatique ni délation dissimulée ni même obligatoirement intimité contenue ni même encore éloge puéril.
L’auteur souligne encore : «L’allusion révèle souvent une culture, un véritable raffinement d’esprit chez celui qui sait la manier et chez celui qui le saisit… L’allusion est, enfin, l’idée secrète, le secret sans totale objectivité.» En conclusion, L’Allusion faite à ma voisine est un ouvrage qui réconcilie les esprits !
Les planches illustratives intérieures sont de Kamel Matiben.

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