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Saison estivale à azeffoun et tigzirt

L’animation artistique la grande absente...

Aucune animation culturelle ni artistique ne vient agrémenter le séjour des estivants qui sont contraints de demeurer sur le sable des plages.

La saison estivale bat son plein à Azeffoun et Tigzirt avec un afflux de visiteurs à son maximum en ces journées caniculaires. Les plages font le plein. Mais dans la ville, c’est le vide et la monotonie les plus absolus. Aucune animation culturelle ni artistique ne vient agrémenter le séjour des estivants qui sont contraints de demeurer sur le sable des plages. Une fois sorti, le visiteur regrette d’être venu. Pourtant, ces deux villes possèdent des salles et des lieux pouvant abriter de nombreuses activités et autres galas. Rien qu’à Tigzirt, l’on dénombre une maison de jeunes, un centre culturel et une salle de cinéma, Le Mizrana. Mais, hélas ! la profusion de moyens logistiques en infrastructures et humains en artistes, ne signifie point la richesse culturelle. Bien au contraire, la monotonie règne en maître absolu sur les lieux. A Azeffoun, ville des artistes qui ont fait la gloire de la chanson et du théatre algériens, les infrastructures culturelles restent muettes et désertes. Aucune activité n’est au programme. De leur côté, les artistes rencontrés pensent que l’organisation de galas artistiques animés par les artistes locaux, les expositions de peinture ou autres activités culturelles peuvent être prises en charge par cette catégorie, pour peu que les autorités mettent la main à la pâte. Pour beaucoup d’artistes locaux, l’organisation de ces activités peut être confiée aux boîtes spécialisées en événementiel détenues par de jeunes investisseurs. De cette façon, estiment nos interlocuteurs, les autorités locales auront à s’occuper de la gestion économique de la saison estivale. Cette méthode les libérera de la contrainte de la gestion des affaires culturelles. Ces infrastructures, comme les maisons de jeunes et les salles de cinéma seraient mises au profit des artistes pour animer un quotidien au bonheur des visiteurs. Par ailleurs, l’animation culturelle n’est pas uniquement artistique. Les sites touristiques telles les ruines romaines peuvent être mises à profit. Des séminaires et des rencontres culturelles comme des salons peuvent être organisés sur place afin d’attirer les visiteurs. Cette méthode pourrait, ajoutent beaucoup de jeunes de la ville de Tigzirt, faire profiter l’artisanat local, en mettant les artisans devant un potentiel acheteur, jamais égalé durant toute l’année. Les touristes, de leur côté, auront à découvrir une richesse qui ne se limite pas aux plages. En plus de cette exploitation du point de vue économique, les sites historiques des deux villes peuvent représenter une attirance touristique en réactivant le métier de guide touristique. Ces derniers, ayant une parfaite connaissance de l’histoire, pourraient accompagner les visiteurs en leur enseignant le récit historique lointain comme il est d’usage dans les pays à vocation touristique. Aujourd’hui donc, il s’avère qu’une nouvelle politique touristique est nécessaire. Avoir de beaux paysages ne signifie pas avoir un tourisme florissant. Et c’est justement le constat en Algérie où il y a certes, de beaux paysages, mais pas de tourisme. La stratégie préconisée par les jeunes spécialistes du domaine, préconise de confier ce créneau aux boîtes privées spécialisées dans l’organisation des évènements. La richesse culturelle de ces cités dont l’histoire remonte à des millénaires ne peut être mise en évidence et constituer une attraction touristique que si les moyens nécessaires sont mobilisés.
 

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