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Il devait sortir le 9 avril

Le nouveau roman de Salim Bachi otage du coronavirus

La cause de ce report de la date de parution du roman «La peau des nuits cubaines» est évidente...

Le nouveau roman de l'écrivain algérien Salim Bachi, qui devait sortir le 9 avril prochain, devrait encore attendre quelque temps pour enfin parvenir à ses lecteurs. La cause de ce report de la date de parution du roman en question est évidente. Il a été engendré inéluctablement par la crise du coronavirus et l'arrêt total et systématique de toute activité éditoriale dans le monde entier et plus particulièrement en France où le nouveau roman de Salim Bachi devait sortir à la très prestigieuse maison d'édition Gallimard.
C'est l'écrivain Salim Bachi lui-même qui nous a confirmé cette information après avoir été contacté pour savoir si la date de sortie de son roman était maintenue compte tenu de tout ce qui se passe dans le monde actuellement. «La peau des nuits cubaines» est le titre de ce nouveau roman qui paraitra donc après la fin de la pandémie du coronavirus. La trame de ce roman de l'un des écrivains algériens les plus talentueux narre l'aventure d'un cinéaste en manque d'inspiration. Ce dernier se rend à La Havane pour y tourner un film. «Artiste subversif, amoureux des bas-fonds, il y rencontre Chaytan, un Iranien réfugié politique qui tient un restaurant et vit une relation passionnelle avec une Cubaine, Laura», lit-on dans le résumé de ce livre. Ce dernier connaît tous les coins mal famés de l'île et lui servira de guide infernal le temps de son séjour: «Devant la caméra du cinéaste défilent nuit après nuit, de La Havane à Cienfuegos, des prostituées et leurs souteneurs, ainsi que des marginaux de toutes sortes, comme ce jeune couple d'Iraniens, opposants au régime des mollahs, exilés sur une île dont ils ne parlent pas la langue et dont la violence les engloutira». La description de cette errance nocturne dans la cité tropicale est captivante comme un film noir, ajoute-t-on.
«Au fil de rencontres sensuelles avec des jineteras, de dérives alcoolisées dans des lieux interlopes, ponctuées de dialogues avec Chaytan, dont la figure se révélera diabolique, le cinéaste se laisse envoûter par cet univers aux allures de cauchemar, jusqu'à la fin tragique de son séjour dans la capitale des douleurs», est-il encore expliqué dans le même résumé qui accompagne l'annonce, la sortie de ce roman. Depuis la parution de son premier roman, le
2 janvier 2001, Salim Bachi n'a pas cessé d'être salué aussi bien par la critique littéraire que par la presse spécialisée. Ce premier même avait été déjà couronné d'un immense succès et avait été sélectionné pour de nombreux prix littéraires prestigieux. Ce roman a reçu le prix Goncourt du premier roman. Depuis le début de sa carrière d'écrivain, Salim Bachi a édité plus de 10 autres livres entre romans, essais et recueils de nouvelles dont la majorité a marqué la scène littéraire à l'instar de «Le silence de Mahomet», «Tuez-les tous», «Le consul», «Amours et aventures de Sindbad le marin», «Le dernier été d'un jeune homme», «Les douze contes de minuit», etc. Son essai autobiographique, «Dieu, Allah, moi et les autres», paru le 3 janvier 2017 a obtenu le prix Renaudot de l'essai. Originaire de la wilaya deAnnaba, Salim Bachi vit en France depuis 1997. Salim Bachi est né en 1971. 

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