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Le Japon expose au Palais de la Culture

Les années 1970 se dévoilent avec art !

«Images et matières photographiques : gravures japonaises des années 1970 » est le nom de cette grande expo qui se tient actuellement à Alger et ce, jusqu’au 5 août.

Une grande exposition a été inaugurée jeudi dernier au niveau du Palais de la culture Moufdi Zakariya. Elle a pour commissaire le conservateur Kyiji Takiazawa du Musée des arts graphiques à Machida.
« Cette expo est organisée par la fondation du Japon, établissement concentré sur la promotion de la culture japonaise à l’étranger. Cette expo est composée de gravures japonaises des années 1970 qui correspondent à un moment phare du développement des techniques et tendances dans les arts plastiques japonais», nous a confié l’attachée culturelle auprès de l’ambassade du Japon Yuri Uchino, et de souligner : «Cette exposition est divisée en deux parties. La première est consacrée aux gravures utilisées sur des images photographiques.

Photo et impression
Les artistes utilisent des images photographiques pour faire leur impression. Il y a une nouvelle tendance qui est née à cette époque qui se veut l’emploi de matières simples comme les pierres, les papiers pour s’exprimer. C’est dans la deuxième partie de l’expo qu’on peut voir cela. La section une partie gauche, et la section deux dans la partie droite. Il y a 14 artistes participants à cette expo. Ce sont des œuvres qui remontent à la fin des années 1960. Cette expo permet de connaître un pan de la culture japonaise ici en Algérie. ». Notons que l’expo dure jusqu’au 5 août 2019. Cette exposition se consacre en effet sur les expressions imprimées des années 1970, illustrées par le travail de 14 artistes qui ont contribué à développer un mouvement d’impression dans le monde de l’art contemporain japonais. L’exposition est divisée en deux parties effectivement : «L’âge des images photographiques qui porte sur l’utilisation d’images photographiques dans le support d’impression et « Images de la matière autonome» qui se concentrent sur les œuvres façonnées par les intentions de la matière. Les expressions autonomes d’images de matières photographiques dans les années 1970 ont considérablement élargi le domaine des estampes et ont également exercé une forte influence sur les tendances de l’art contemporain. Tout en présentant d’importantes tendances dans les estampes au cours des années 1970, cette exposition se concentre sur les tendances inspirées par l’imprimé dans l’art contemporain de la même période. Avec l’augmentation du nombre de photographies et d’imprimés et la prolifération du puissant média de la télévision, qui ont accompagné le développement de la production et de la consommation dans les années 1960 et 70, la société japonaise a été envahie par les images. Au cours de cette période, de nouvelles techniques telles que la sérigraphie et l’impression offset facilitaient la transformation d’images photographiques et se sont rapidement imposées.

Un art moderne
Dans ces circonstances, de nombreuses œuvres ont vu le jour dans lesquelles des images photographiques étaient converties en impressions grâce à la photogravure, créant ainsi un nouveau courant dominant dans la gravure. Dans bon nombre de ces œuvres, toutes les traces de travaux manuels ont été éliminées afin de supprimer le contenu émotionnel et d’encoder l’image. Par ailleurs et s’agissant de la seconde partie de l’expo, il faut noter qu’en 1968 et le début des années 1970 environ, une nouvelle tendance est apparue dans l’art, dans laquelle des substances simples telles que la pierre, le bois, le papier, le coton et les tôles d’acier sont présentées comme des œuvres, parfois seules ou parfois combinées les unes aux autres. Dans le prolongement de ce mouvement, les travaux d’imprimerie, qui limitaient au strict minimum l’intervention humaine et la manipulation de l’image, et visaient à permettre à des matériaux tels que des blocs d’impression, du papier et de l’encre de se faire connaître, suscitaient l’attention pour élargir le concept de l’impression et donner lieu à une nouvelle tendance dans le support. Cette période a également vu la matérialisation des images, un mouvement conscient commencé dans les années 50 et une approche de la production centrée sur l’expression de quelque chose de spirituel à travers la matière, aboutissant à des œuvres d’une grande qualité matérielle. Des œuvres bien étonnantes en tout cas sont ainsi visibles au Palais de la culture. Et ça vaut le détour...

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