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M'hamed aoune, le poète-moudjahid est décédé

Il est né le 27 septembre 1927 à Aïn-Bessem (Wilaya de Bouira), a été élevé et scolarisé à Soûr El Ghouzlâne. Dans cette ville glorieuse, sa jeune conscience d'adolescent a été formée à l'amour de sa patrie...
Après le Certificat de fin d'études primaires, refusant de continuer de fréquenter l'école coloniale, il s'est instruit à l'École de la vie. Autodidacte splendide, il progresse dans la connaissance de la langue française et de la langue arabe... Bientôt, il se sent poète et penseur, et bientôt, il rejoint le FLN-ALN. À l'indépendance, il est journaliste au «Djeïch», jusqu'à sa mise à la retraite.
Il a connu de nombreux écrivains algériens et a adhéré à la toute Première Union des Écrivains Algériens, créée le 28 octobre 1963. Pourtant, si on ne connaît de lui aucun ouvrage édité, ses poèmes nombreux et de haute qualité, se trouvent épars dans des anthologies, dans des revues spécialisées, dans des journaux en Algérie et à l'Étranger.
L'Algérie culturelle perd aujourd'hui un grand poète humble, fécond et puissant auquel sa ville d'adoption Soûr El Ghouzlâne a rendu hommage à deux reprises et dont le tout dernier, en 2012, une commission culturelle de cette ville s'est déplacée à son domicile, à Médéa.
M'hamed Aoune s'est éteint à près de quatre-vingt onze ans mardi 10 juillet 2018 à Médéa. Il a été inhumé hier mercredi 11 juillet au cimetière de la ville de Berrouaghia (Wilaya de Médéa).
Repose en paix, cher M'hamed, que des familiers, par affection ou par respect, t'appellent «Khaldoun». Qu'Allah Le Très-Haut t'accorde Sa Miséricorde et t'accueille en Son Vaste Paradis et assiste de sa sublime Constance ton fils Hamid, sa famille, tes petits-enfants, ainsi que tous tes proches.
À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.

De Quoi j'me Mêle

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