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10e édition du Festival international du théâtre de Béjaïa (Fitb)

Ouverture sous tension

La 10e édition du Festival international du théâtre de Béjaïa (Fitb) a été officiellement lancée dans la soirée de samedi au théâtre régional Malek Bouguermouh.

Placée sous le thème : «La famille et l’enfance», la nouvelle édition a démarré, samedi soir, sur fond d’une tension, née de la contestation de la présence des officiels, observée par des Hirakistes pendant près d’une heure. En présence d’un représentant de la wilaya, la 10e édition du Fitb a été inaugurée ouvrant la voie à une série de pièces théâtrales des troupes venues du Sénégal, de France, de Tunisie et d’Algérie. Un vibrant hommage a été rendu à titre posthume la militante politique de la région de Béjaïa, qui a été assassinée le 15 février 1995 à Tizi Ouzou.
Hommage à Nabila Djahnine
Cet hommage à titre posthume à la mémoire de l’ancienne présidente de l’association « Tighri N’tmatouth » (Cri de femme), Nabila Djahnine, ravie aux siens sera ressuscitée à cette occasion. Juste après l’allocution d’ouverture, la troupe de Lahcène Chiba est entrée sur scène pour la présentation de la pièce «Timenfla» (la trame), qui a remporté en décembre 2018 le prix de la meilleure représentation au 8e Festival culturel national du théâtre amazigh de Batna. « Timenfla » est une pièce qui relate la période de la décennie noire, vécue également par les régions rurales. La scène se déroule dans une maisonnette de campagne. Autour de conflits familiaux, marqués par des drames, sur fond d’humour et la dérision employés donnant un caractère assez comique à cette représentation. Devant un public connaisseur, les comédiens ont véritablement confirmé le talent qui leur a valu la distinction de Meilleure représentation au 8e Festival culturel national du théâtre amazigh de Batna. Avant-hier, les amoureux du théâtre avaient le droit à une deuxième pièce de Djibril Goudiaby, intitulée « Le Musée», qui raconte l’histoire d’un jeune de retour à son pays natal et qui ouvre un musée pour protéger le patrimoine culturel et archéologique de son village, menacé de disparition par les effets pervers de la mondialisation.
Des pièceset du talent
Il se heurte alors à de nom-breux obstacles, oeuvres de tenants de la tradition, les sensibilités locales.
Viendront ensuite d’autres pièces dont « De nos frères blessés», mise en scène par Fabrice Henri et dans laquelle Joseph Andréas s’est inspiré de faits historiques de la Guerre d’Algérie en hommage à Fernand Yveton, un Français d’Algérie, qui s’était engagé avec le Front de Libération nationale (FLN). Le Sénégalais Aristide Tamagda présentera « Et si je les tuais tous, Madame», une pièce théâtrale sur la condition humaine et la misère tirée d’un texte de Charles Ouitin, sous forme de monologue. Quant aux voisins tunisiens, ils seront représentés par la pièce tunisienne intitulée « Djaraïm Zawdjia » (crimes conjugaux) de Mohamed Ali Saïd et mise en scène par Hamza Maâz. Elle se singularise quelque peu en traitant de la perte de mémoire au détour d’un accident de voiture et l’effort de la recouvrer qui, souvent, s’accompagne de secrets qu’il aurait mieux tus ou oubliés. à noter qu’à titre honorifique, les organisateurs ont pensé au grand comédien Omar Guendouz, dont l’engagement pour le théâtre a été d’un apport non négligeable au paysage culturel national.

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