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Célèbre par ses enquêtes sur la face cachée des puissants

Pierre Péan, l’écrivain journaliste, n’est plus

Dans son ouvrage « Main basse sur Alger : enquête sur un pillage, juillet 1830 », l’écrivain a évoqué le vol d’immenses trésors de la Régence d’Alger qui ont constitué les fonds secrets de Charles X.

L’écrivain-journaliste, enquêteur, Pierre Péan, auteur de «Main basse sur Alger», est mort jeudi soir à l’âge de 81 ans dans un hôpital d’Argenteuil (Val-d’Oise, près de Paris). Pierre Péan qui a évité le Service militaire en Algérie, en pleine guerre de libération, a été, après des études en droit, sciences économiques et sciences politiques, rédacteur de l’AFP, de L’Express, Le Nouvel Economiste, du Canard enchaîné et ponctuellement de Libération.
Au Canard enchaîné, il joue par ses écrits et enquêtes un rôle actif dans l’Affaire des diamants, offerts par l’empereur Bokassa de Centrafrique au président Giscard d’Estaing (en 1979). Un de ses coups de maître du journaliste est la révélation de la « jeunesse française » pétainiste de François Mitterrand (en 1994).
L’autre enquête minutieuse est son ouvrage « Main basse sur Alger : enquête sur un pillage, juillet 1830 » (Plon, 2004) dans lequel il évoque le vol d’immenses trésors de la Régence d’Alger afin de constituer les fonds secrets de Charles X pour corrompre et retourner le corps électoral.
Après des recherches et une longue enquête, Pierre Péan a retrouvé les traces de l’or découvert dans les caves de la Casbah, où étaient entassés des monceaux de quadruples d’Espagne et du Portugal, des mocos, des piastres fortes d’Espagne, des boudjous d’Alger et d’autres monnaies. Le butin était chiffré à plus de 500 millions de francs de l’époque (l’équivalent de 4 milliards d’euros).
L’ouvrage montre comment Louis-Philippe, la duchesse de Berry, des militaires, des banquiers et des industriels, comme les Seillière et les Schneider, ont profité de ces trésors, indiquant que le développement de la sidérurgie française doit beaucoup à l’or d’Alger.

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