{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Commémoration de la disparition de Belkacem Babaci

Sauvons notre patrimoine!

Le point de presse a permis aussi de faire un état des lieux sur la situation de la Casbah, sans oublier le patrimoine spolié et qui se trouve au coeur de l'actualité, comme Baba Merzoug...

En commémoration et surtout en l'honneur de Belkacem Babaci, écrivain, chercheur en histoire et défenseur du patrimoine, disparu il y a tout juste un an, la Fondation Casbah en collaboration avec le portail historique et culturel Babzman, a organisé, samedi 12 septembre dernier, une conférence de presse en sa mémoire, au siège de la fondation, et ce, en présence d'intervenants pour un riche débat autour de son héritage. Le point de presse a permis de faire un état des lieux, mais aussi de mettre l'accent sur l'urgence de la situation autour de la vieille Médina, sans oublier le patrimoine spolié et qui se trouve au coeur de l'actualité, comme le canon Baba Merzoug. (La Consulaire), le «Père chanceux», est en effet, le surnom d'un canon érigé en colonne et installé depuis 1833 dans le port militaire de Brest, en France. Ce canon de 12 tonnes et 7 mètres de long protégeait la rade d'Alger depuis le xvie siècle.

Baba Merzoug reviendra-t-il un jour?
En 1830, après l'expédition d'Alger, il est transféré en France comme trophée de guerre. Un canon légendaire qui a défendu vaillamment El Djazaïr pendant prés de deux siècles... Captif depuis 1830 en France, Baba Merzoug reviendra-t-il un jour en Algérie? se demande déjà Babsman dans une vidéo postée sur YouTube en juillet dernier. Pris par les Français en 1830, il a été érigé depuis en colonne à Brest. Aujourd'hui, il fait à nouveau l'actualité car l'Algérie aurait réclamé à nouveau le retour sur son sol de ce trophée de guerre, pièce maîtresse de la défense du port d'Alger dès le XVIe siècle. C'est ce qu'a affirmé le magazine français Le point, en indiquant que l'Algérie a adressé, en juillet dernier, une demande officielle pour restituer le canon «Baba Merzoug», tout en s'interrogeant si le président français, Emmanuel Macron, «allait faire ce geste». Coïncidant avec la commémoration de la disparition de Belgacem Babaci, cette histoire rappelle combien la conservation de notre mémoire patrimoniale est importante. En effet, la restitution par la France à l'Algérie des fameux cranes des résistants à l'invasion coloniale, récemment, a été un signe fort d'une belle coopération entre les deux pays. Le président français va t-il continuer encore sur sa lancée en laissant rapatrier en Algérie, Baba Merzoug?
La préservation de notre mémoire est non seulement essentielle mais elle témoigne de l'identité d'un pays et partant, de chaque individu ayant grandi dans une terre qui lui permet de connaitre son passé afin de pouvoir la léguer aux futures générations. Tout comme faisait Belkacem Babaci qui a passé toute sa vie à immortaliser la Casbah grâce à ses textes et son savoir. Un don de la transmission qui le caractérisait. Une vaillante entreprise pour cet homme de culture dont la responsabilité ne lui faisait pas peur.
Engagé dans la lutte pour la sauvegarde de la Casbah, Babaci avait fondé l'Association des amis d'Alger - sauvons la Casbah. Il avait occupé, durant plusieurs années, le poste de président de la Fondation Casbah créée en 1991. Il était également connu pour ses émissions télévisées et radiophoniques sur la Casbah.

Amour et engagement pour la Casbah
Natif de la Casbah, il aura milité toute sa vie pour la réhabilitation de ce joyau du patrimoine. Un combat qu'il a mené toute sa vie. Auteur de «l'Histoire fabuleuse de raïs Hamidou» et de «l'invasion d'Alger», celui qui a souvent été chargé du patrimoine en tant que conseiller de nom-breux gouvernements s'était fait connaître du grand public en animant des émissions dédiées à l'Histoire sur la Radio El Bahdja. Babaci contribuait régulièrement au projet de sa belle-fille, Babzman. De sa voix posée, l'on se rappelle de lui ainsi que de son visage sémillant digne du vieil Algérois d'antan. Ceci rajoutait du crédit à son professionnalisme, lui, la mine d'or qui ne tarissait pas d'informations autour de la Casbah et ses vieilles légendes que pouvaient nous raconter nos grands- mères. Il était en quelque sort ce substitut si cher aux coeurs des Algériens qui par la magie du verbe, redonnait du lustre à notre patrimoine et notre si riche histoire telle que véhiculée sur notre bâti et conjuguée au pluriel humain. Se souvenir de cet homme est un devoir. Car les actes sont fait d'abord par les hommes et c'est grâce à eux que naissent les idées.. 

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours