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Nouveautes des editions «tafat» de bejaia

Tahar Djaout, Jean Amrouche, Amin Zaoui et les autres…

Les éditions «Tafat», sises la wilaya de Béjaïa, viennent d’éditer cinq livres pour la nouvelle rentrée littéraire, a-t-on appris auprès de son directeur Tarik Djerroud qui est également un écrivain.
Cette maison d’édition a fait le choix d’accorder plus d’importance aux essais, puisque sur les cinq livres sortis, quatre sont des essais. Alors que le cinquième est une réédition du roman culte de Mouloud Feraoun, Le fils du pauvre que le lecteur pourra désormais acheter au prix très abordable de 400 DA. Concernant les inédits, la maison d’édition « Tafat » vient ainsi de publier un nouvel essai du célèbre romancier et homme de culture Amin Zaoui. L’ouvrage en question a un titre évocateur, voire provocateur : Allah n’habite pas La Mecque avec le sous-titre : Pour la déconstruction du sacré. Il s’agit, selon la présentation de la quatrième de couverture, d’un ouvrage habité par la philosophie au quotidien en Algérie et en afrique du

Un appel à la consécration de la laïcité

C’est un texte qui se veut un hymne à la liberté de penser sans tabou ni tricherie. Le nouveau livre de Amin Zaoui s’adresse à un lectorat général mais averti, précise l’éditeur. Le deuxième livre que mettent en vente, ces jours-ci, les éditions «Tafat», est un recueil de chroniques de l’écrivain-journaliste assassiné, Tahar Djaout. Il s’intitule : La famille qui avance, chroniques sur le gril. L’ouvrage, classé dans la catégorie documents est préfacé par le poète Youcef Merahi. L’autre livre qui enrichira la rentrée littéraire algérienne est l’œuvre de Tassadit Yassine et il a pour titre: Jean El Mouhoub Amrouche ou le combat de Jugurtha. Dans ce livre, l’auteur revient sur l’itinéraire politique de Jean El Mouhoub Amrouche, notamment celui qui a trait à son combat politique en faveur de l’Algérie indépendante, méconnu du grand public qui connaît plus Amrouche, l’homme de lettres. En outre, les éditions «Tafat» publient le livre de Tarik Djerroud, consacré à un thème tabou dont on ne parle pas beaucoup chez nous. Il s’agit de celui de la laïcité. L’ouvrage est intitulé : Chère 

Hymneà la libeté

Mahrez Bouiche écrit dans la préface du livre de Tarik Djerroud que Chère laïcité est un essai écrit sur le ton d’un pamphlet, suivant scrupuleusement une tangente historique : «Sans céder aux raccourcis faciles, le texte culmine par des rappels épisodiques à une nécessité humaine, à une forme basique du vivre ensemble. La force de l’argument gagne en objectivité d’un chapitre à un autre et interpelle toute conscience politique au devoir de la neutralité étatique en matière de la liberté du culte religieux.» Toujours, selon le préfacier de cet ouvrage, ce dernier est, en substance, d’une chirurgie intellectuelle qui oblige à distinguer, sans détours, le poids de l’islam dans l’évolution de la sphère politique algérienne et, par conséquent, à séparer le domaine religieux des appétits du politique.
« C’est, enfin, un appel solennel à la consécration de la laïcité, comme triomphe d’une nouvelle vision, portée par la théorie de la construction d’un système conceptuel moderne, en tant que forme révolutionnaire, garantissant la primauté du citoyen sur le croyant », est-il encore souligné. Il faut rappeler que Tarik Djerroud est un écrivain prolifique. En plus de plusieurs romans, Tarik Djerroud est également un essayiste. Parmi ses romans, on peut citer : Le sang de mars, J’ai oublié de t’aimer et Hold-up à la Casbah. Il est l’auteur d’un livre en deux tomes sur l’histoire de l’Amazighité et du combat identitaire intitulé Tamazight, âme de l’Afrique du Nord. 

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