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Exportation de ciment

400 millions de dollars d’ici 2021

Donner une valeur ajoutée à la datte algérienne au vu de sa « qualité supérieure ».

Le ministre du Commerce, Saïd Djellab, s’est attelé, lundi soir, à Biskra à expliquer à la presse le devenir proche des exportations de ciment, qui atteindront 400 millions de dollars à l’horizon 2021, et l’impérative nécessité de doter d’une « valeur ajoutée » l’exploitation et l’exportation de la datte algérienne. Détaillant ainsi les recettes d’exportation de ce matériau de construction, il dira que les exportations de 20 millions de dollars réalisées en 2018 ont triplé cette année, pour atteindre 60 millions de dollars. Et au ministre d’ajouter que les indicateurs soulignent que ces exportations devront atteindre les 400 millions de dollars à l’horizon 2021.Le ministre, qui a communiqué ces données à la presse en marge d’une cérémonie d’exportation d’une cargaison de ciment du groupe industriel Cilas de la commune de Djemoura, a ajouté que l’Algérie, dont les capacités de production de ciment ont atteint 40 millions de tonnes/an, peut exporter jusqu’à 20 millions de tonnes, expliquant que les besoins du marché local en ciment avoisinent environ la moitié, soit 22 millions de tonnes/an. Le ministre a relevé que des marchés prometteurs dans la commercialisation du ciment, le clinker, notamment s’ouvrent à l’Algérie dans l’Afrique de l’Ouest, en Guinée Bissau, au Sénégal, au Gabon et au Mali, tout en soulignant que l’Algérie peut répondre aux besoins des marchés de ces pays en devenant leur premier fournisseur en ciment en 2020.
Le ministre a présidé, au siège du groupe Cilas, une cérémonie de deux opérations d’exportation de 35 000 tonnes de ciment vers la Côte d’Ivoire via le port de Annaba et de 300.000 tonnes vers d’autres pays africains par la voie terrestre via la transsaharienne. Djellab a indiqué que la groupe Cilas a exporté un total de 500 000 tonnes de ciment, durant l’année en cours, à travers 13 opérations d’exportations.
La cimenterie du groupe industriel privé Cilas de Djemoura, entrée en exploitation en 2016, emploie actuellement 600 salariés. Elle est dotée d’équipements de pointe, dont notamment le broyeur de clinker. La cimenterie est considérée comme une des infrastructures phares de la région dans le domaine de production des matériaux de construction, selon les données de la fiche technique de cette unité. Par ailleurs, lors d’une conférence de presse animée conjointement avec les ministres de l’Agriculture, du Développement rural, de la Pêche et des Ressources en eau, le ministre du Commerce, Saïd Djellab, a relevé l’importance de donner une valeur ajoutée à la datte algérienne au regard de sa « qualité supérieure » avérée.Le ministre a considéré que « cette valeur ajoutée s’obtient par la certification et la qualité de l’emballage, permettant d’assurer une marge bénéficiaire à l’opérateur étranger importateur devant commercialiser ce produit ». Il est impératif de « cesser de dévaloriser la qualité de la datte algérienne par rapport à celles des autres pays », a martelé le ministre, relevant que «ce produit, symbole et de qualité, ne doit en aucun cas être proposé sur les marchés étrangers à un prix inférieur à 2,5 euros le kilogramme ». Il regrettera que ceux qui l’exportent à un prix inférieur, comme le montrent certaines données, « privent la datte algérienne de sa valeur ajoutée » au moment où le marché mondial « se montre prometteur pour la datte algérienne, vu sa qualité supérieure. » Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Amari, a affirmé, de son côté, que 40 % de la production nationale de dattes, qui avoisinent 12 millions de quintaux, sont assurés par la wilaya de Biskra. Ce fruit phare de la région se caractérise par « sa qualité supérieure, ce qui facilite sa pénétration dans le marché mondial dans le cadre de la diversification des exportations » hors hydrocarbures. Amari a insisté, à ce propos, sur l’organisation de diverses filières agricoles. Le ministre des Ressources en eau, Ali Hamam, a souligné, pour sa part, qu’un travail concerté entre les secteurs de l’hydraulique et de l’agriculture, vise à « exploiter rationnellement, en recourrant aux technologiques modernes, les eaux souterraines et superficielles ». Le ministre devait, à cette occasion, rappeler les facilités accordées aux agriculteurs pour l’exploitation des eaux d’irrigation. Les trois ministres ont présidé ensemble, lundi à Biskra, l’ouverture de la 5ème édition du Salon international des dattes, de trois jours, qui se tient à l’Ecole régionale des sports olympiques de la capitale des Zibans

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