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Matériel de protection anti-covid-19

500 000 masques par jour seront fabriqués

Ces manufacturiers réunis atteindront une fabrication de 500 000 à 590 000 masques chirurgicaux par jour.

Le manque de masques «grand public» et même «chirurgicaux», a été moult fois décrié, alors que cet article de première nécessité était introuvable, notamment en début de la pandémie qui sévit actuellement dans le pays, depuis fin février. Ceci, bien que leur fabrication s'élève à plus de 400 000 unités/jour actuellement, par cinq opérateurs, a indiqué mardi le ministère de l'Industrie pharmaceutique, dans un communiqué.
Les capacités de production nationale en masques chirurgicaux (masques trois plis, à usage médical) oscillent entre 400 000 et 490 000 masques par jour. Actuellement, ils sont fabriqués par cinq opérateurs, précise-t-on de même source.
Le ministère annonce qu'une nouvelle ligne de production est en cours d'installation par un sixième opérateur pour fabriquer 100 000 masques/jour, ce qui permettra d'atteindre, prochainement, une capacité totale de production de 500 000 à 590 000 masques par jour à l'échelle nationale.
S'agissant des masques de protection respiratoire de type «FFP2», deux opérateurs vont se mettre, d'ici le mois prochain, à les fabriquer avec une capacité globale de deux millions de masques par mois à l'échelle nationale, ajoute la même source. Au début de la pandémie, l'Association nationale des commerçants et artisans algériens (Anca) avait fait état du lancement, à partir de juin, de la fabrication et de la commercialisation des masques de protection contre le Covid-19 et ce à travers l'ensemble des ateliers de confection. Mais qu'en est-il exactement à ce jour? est-il permis de nous interroger.
L'Anca avait émis, sur sa page facebook, «la possibilité de la vente directe des bavettes qui seront fabriquées dans les ateliers de confection des différentes wilayas du pays». Ces masques protecteurs doivent répondre aux normes requises et seront vendus au juste prix (prix moyen de 30 DA/l'unité)», avait fait savoir l'Anca. C'est à se demander, encore une fois, où sont donc ces masques, promis, hormis dans quelques rares officines qui se comptent sur les doigts d'une seule main ou encore chez certains commerçants?
Cette initiative s'inscrivait alors dans le cadre des mesures relatives au confinement sanitaire et à la prévention contre la pandémie de Covid-19 visant la préservation de la santé publique et la contribution aux efforts du pays afin d'endiguer cette pandémie.
L'Anca avait indiqué qu'elle offrait aux chefs d'ateliers de confection des facilitations pour commercialiser leurs produits en masques de protection dans le but de contribuer aux efforts nationaux de lutte contre la propagation du nouveau coronavirus. Le Premier ministère a, pour sa part, exhorté les citoyens, via des SMS, à accorder de l'importance du port du masque de protection et de la lutte contre le Covid-19. Dans le cadre des mesures prises face à la pandémie, «le port du masque de protection est obligatoire depuis le premier jour de l'Aïd El Fitr», précise-t-on.
L'OMS a estimé, quant-à elle, qu'il faudrait 89 millions de masques pour lutter contre le coronavirus. D'autres moyens de protection existent toutefois afin de se protéger du virus, pour la population. La méthode la plus efficace reste le respect «des gestes barrières» traditionels et simples comme se laver les mains régulièrement avec de l'eau et du savon ou, le cas échéant, utiliser un gel hydro-alcoolique, tousser dans le creux de son coude, utiliser des mouchoirs à usage unique, respecter les mesures de confinement et les distances de sécurité, en cas de déplacements nécessaires.

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