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Commerce extérieur

Cap sur l’exportation

Les industriels et les hommes d’affaires appelés à affecter une part de leurs produits à l’exportation.

«Les industriels et les opérateurs économiques sont tenus, à l’avenir, d’affecter une part, entre 20 à 30% du volume de leur production, à l’exportation vers les marchés extérieurs, notamment arabes et africains», a déclaré le ministre du Commerce, Kamel Rezig. Il a souligné que son département s’attelle actuellement à «formuler des concepts régissant les activités d’exportation avec l’élaboration d’un plan national pour ce domaine, et ce, en collaboration avec les opérateurs économiques».
Mettant en avant l’appui de l’Etat, le ministre a rappelé que «le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a veillé à la création d’un ministère délégué, chargé du commerce extérieur, dans l’objectif de soutenir et d’accompagner les investisseurs et leur permettre d’accéder aux marchés extérieurs».
Rezig a affirmé, en outre, que les portes de son département ministériel «sont ouvertes à tous, en vue d’examiner les doléances et d’œuvrer à trouver les solutions idoines aux problèmes et contraintes liés à cette question, qui font désormais partie du passé». à la promotion des exportations hors hydrocarbures, s’est-il également engagé.
«Il est impératif qu’industriels et agriculteurs assimilent le fait que l’orientation vers l’exportation n’est pas une action conjoncturelle liée à l’excédent de production, mais plutôt une spécialisation», a affirmé Kamel Rezig. Il les a, ainsi, appelés à «œuvrer pour l’intégration des marchés extérieurs
(53 Africains et 21 Arabes), au vu de la qualité du produit national». Les concernés doivent, selon lui, «tirer profit de l’entrée en vigueur de l’accord portant création de la Zone de libre-échange commercial africain (Zlecaf) prévue en juillet 2020». Le ministre a déploré, dans ce contexte, «la non-maîtrise du concept de marketing, contrairement aux Etats arabes et voisins ».
Par ailleurs, le premier responsable du secteur du commerce a fait savoir que «des préparatifs sont en cours en vue de la tenue de rencontres et de consultations avec les opérateurs économiques, exportateurs et importateurs pour se pencher sur les différents problèmes, notamment l’importation anarchique et la surfacturation», et ce, une fois que le programme du gouvernement sera adopté par les deux chambres du Parlement.

Tour de vis pour l’importation
«Tout produit fabriqué en Algérie sera interdit d’importation à l’avenir, à l’exception de ceux dont les quantités ne couvrent pas les besoins nationaux», a annoncé le ministre du Commerce, Kamel Rezig. Cette démarche vise «à assurer une protection juridique aux industriels qui s’engagent, à leur tour, au respect des prix des produits, leur quantité et leur qualité, tout en évitant le monopole et la spéculation, car la protection du consommateur est la plus importante priorité du ministère du Commerce », a encore affirmé Rezig.
A ce propos, le ministre a indiqué « que des préparatifs étaient en cours, en vue de l’élaboration d’un fichier national de tous les produits industriels, agricoles, artisanaux et de services, de fabrication algérienne, en perspective de la mise au point d’une liste des produits autorisés à être importés et de mettre un terme à l’importation anarchique», un travail qui sera réalisé «en collaboration avec des industriels et autres opérateurs économiques», a-t-il ajouté.
Le ministre a qualifié cette démarche de «mesure urgente» inscrite au titre du programme de base du ministère visant, à la fois, à «limiter l’importation et l’épuisement de la devise, et à encourager l’exportation et pénétrer les marchés étrangers», a-t-il souligné.
Il y a lieu de signaler, à ce sujet, que la promotion de l’exportation ne dépend pas du seul bon vouloir des autorités et d’une simple décision politique. De ce fait, pénétrer les marchés arabes et africains ne sera pas une mince affaire, si l’on sait que notre pays, comme l’ont toujours souligné les opérateurs économiques, «souffre de l’absence d’une plateforme logistique, y compris les moyens de transport terrestres». Viennent s’ajouter à cela les problèmes des procédures douanières, des coûts des assurances, ainsi que les difficultés de domiciliation bancaire, une synergie ô combien salutaire entre trois corporations, du même secteur, à savoir les finances.
Quant à la limitation de l’importation tous azimuts, elle risquerait de compromettre la production nationale dans plusieurs filières dépendant des intrants ramenés de l’étranger.

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