{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le gouvernement face à un casse-tête

Comment éviter un naufrage économique

Le lourd tribut que doit payer l’Algérie sur le front économique, se mesure à la somme des erreurs de gestion et des mauvaises décisions prises durant les dernières décennies.

Annulation de l’IRG pour les revenus faibles, augmentations des salaires, amélioration du pouvoir d’achat, réforme des systèmes de retraites et de sécurité sociale, sont les premières grandes lignes du programme du gouvernement dédié au volet social et décidé à l’issue du Conseil des ministres tenu dimanche dernier. Des orientations qui répondent clairement aux attentes des citoyens, et s’inscrivent dans le principe du changement, mais qui s’accompagnent également d’une grande interrogation, à savoir, comment financer toutes ces mesures dans une conjoncture financière aussi difficile ? D’autant plus que l’Etat a été contraint de recourir, sur l’exercice 2018 et 2019 à la planche à billets pour faire face aux différents déficits qui ont marqué le pays ces dernières années.
Hormis le passage par une loi de finances complémentaire, les mécanismes qui doivent être mis en place pour la concrétisation de ces mesures, en l’absence de réels vecteurs économiques à même de permettre un engagement serein dans cette voie, restent liés à l’ultime alternative qu’est le maintien du financement non conventionnel. Et ce de façon conjoncturelle, afin de conférer le temps nécessaire au nouveau gouvernement d’avoir une vision économique basée sur des actions chirurgicales, pour acter la relance économique. Dans ce sens, il faut dire, que tout repose sur les orientations qui vont déterminer l’usage de ce financement, du fait que son efficacité reste étroitement liée à son emploi, dans la mesure où il doit servir, d’avis des experts, à activer les relais économiques qui permettront à travers la productivité et la concurrence, de protéger la production nationale, de mettre les vrais jalons d’une économie hors hydrocarbures, et par conséquent ramener les équilibres financiers et économiques, à un niveau acceptable. Ce n’est qu’a travers cet acheminement, que les fruits du recours au financement non conventionnel, pourront être perceptibles comme impact positif sur la vie des citoyens. Or, le lourd tribut que doit payer l’Algérie sur le front économique, se mesure à la somme des erreurs de gestion et des mauvaises décisions prises durant les dernières décennies et qui ont poussé notre économie au bord du précipice. C’est dire à quel point la situation est complexe et à quel point les solutions proposées nécessitent d’être clarifiées.
Ceci étant, la plus grande problématique à laquelle fera face le gouvernement, est sans conteste le facteur temps. Car il est indéniable qu’avec les réformes les plus pertinentes, les différents départements impliqués dans cette vision économique, auront la lourde tâche d’établir en premier lieu un état des lieux et estimer l’ampleur des dégâts occasionnés par une longue période de mauvaise gouvernance, avant d’entamer les solutions sur le terrain.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré