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Complexe El Hadjar à Annaba

Encore une commission ministérielle

Afin de garantir la pérennité de l’activité économique du complexe d’El Hadjar, le ministère de l’Industrie se déploie au sein même du complexe.

Pour suivre l’approvisionnement du complexe Sider El-Hadjar, en minerai, à partir des gisements de Boukhadra et Ouenza, dans la wilaya de Tébessa, une commission a été installée, apprend-on de source interne au complexe Sider Annaba. Selon les explications apportées par la même source, l’organe mis en place, il y a une quinzaine de jours, a pour mission de suivre de plus près l’approvisionnement du complexe en matière première, le minerais de fer brut en l’occurrence et veiller du coup à la mise en œuvre et l’application des mesures d’urgence décidées lors du dernier Conseil interministériel, présidé par le Premier ministre. Des mesures convient-il de le rappeler, visent à assurer l’approvisionnement régulier du complexe sidérurgique d’El-Hadjar, en matière première des mines d’Ouenza et de Boukhadra.
Signalons que le complexe sidérurgique Sider avait, en raison de moult ruptures de stock de matière première, le fer brut, procédé à la mise à l’arrêt du haut-fourneau n°2 et de plusieurs autres équipements de production. Ces ruptures de stock étaient la conséquence du débrayage des mineurs des gisements de Ouenza et Boukhadra, soit par les déraillements du train de minerai de fer, en provenance de ces derniers ou encore par les effondrements enregistrés dans ces zones minières. Situation qui n’a pas laissé pour autant indifférent le gouvernement qui avait engagé dès lors, un Conseil interministériel tous azimuts. La réunion avait regroupé le 17 septembre dernier, tous les acteurs concernés, ministère de l’Industrie et des Mines, le ministère des Transports ainsi que celui des Travaux publics.
Ces départements de l’état, ont été mobilisés, aux fins de prendre en charge, chacun en son domaine, les mesures nécessaires, devant éviter la rupture du stock du minerai de fer, et assurer l’alimentation du HF2 en fer brut. La feuille de route issue du Conseil interministériel avait, aussitôt, été étalée par la première responsable du département de l’industrie et des mines Djamila Tamazirt, devant les sidérurgistes du complexe Sider, lors de sa visite d’inspection au complexe Sider en septembre dernier. Tout en assurant du soutien de l’Etat quant à la pérennité d’entité et de son activité économique, la commis de l’Etat, s’est, également engagée à œuvrer pour l’approvisionnement du complexe en matière première, le fer brut notamment. Rappelons que dans son intervention devant les sidérurgistes du complexe Sider, Djamila Tamazirt avait jugé incommode cette situation de rupture de stock de matière première, assurant du coup que cela « ne se reproduira plus ». Mieux encore et pour plus de crédibilité, Tamazirt s’était, le jour- même rendu à Tébessa où elle avait inspecté les gisements de Boukhadra et Ouenza, donnant toutes les instructions possibles, pour une synergie de travail à même d’assurer l’approvisionnement du complexe en fer brut. Or, à moins d’un mois de cette visite, un effondrement s’est produit dans l’une des entrées du gisement de Boukhadra. Bien que l’incident n’ait pas affecté l’approvisionnement du HFn°2 en minerai de fer, et bien qu’il n’ait pas occasionné des dégâts humains, il demeure néanmoins, impératif de le prendre au sérieux. Ce dernier se présente sous forme de sonnette d’alarme déclenchée par des experts dans le domaine, lesquels avaient, ces derniers temps, interpellé le pouvoir à agir le plus tôt possible, afin d’éviter toutes conséquences déplorables, surtout que le risque d’effondrement d’autres parties du gisement ne sont pas à écarter. En attendant une prise en charge réelle et sérieuse de cette situation, l’approvisionnement du complexe en minerai de fer ne semble pas afficher une quelconque perturbation. Par ailleurs, la cadence de la production de toutes activités sidérurgiques tourne à plein régime aussi bien dans le HFn°2 que dans les autres unités de production. Puisque, convient-il de le souligner, il a enregistré au cours du mois écoulé et celui en cours, un approvisionnement régulier en fer brut avec une moyenne quotidienne de 5 000 tonnes avec un pic parfois de 8 500 tonnes durant une seule journée.
En outre, pour la pérennité de l’activité économique de cette entité et la préservation des postes d’emploi de quelque 5300 travailleurs, l’Etat a réservé des crédits importants pour son développement et sa valorisation, afin de lui permettre de se repositionner sur le podium de l’industrie sidérurgique nationale et internationale. Pour ce faire, le staff dirigeant du complexe Sider, table sur une production totale de 590 000 tonnes de produits ferreux à la fin 2019. Un challenge à la hauteur des investissements réalisés au titre de la première tranche du plan d’investissement. Ce dernier a permis de porter la capacité théorique de production du complexe à 800 000 tonnes. Il est également prévu d’augmenter cette capacité à 1,1 million de tonnes à la fin de l’année 2021 au terme de la seconde tranche du plan d’investissement. En fait, le complexe Sider dispose d’une capacité de production de 2 400 tonnes par jour de produit ferreux, soit 1000 tonnes de fer à béton et 1 400 tonnes de produits plats.

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