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Un investisseur de la wilaya de Naâma dénonce

«Je suis victime de machinations bureaucratiques»

L’histoire de cet investisseur de la wilaya de Naâma est un exemple concret de ces Algériens que l’on empêche de créer de l’emploi et de la richesse.

Les «zones d'ombre». Voici la bataille dans laquelle s'est engagé le nouveau président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Le but: mettre fin aux disparités entre les différentes régions du pays et offrir un développement local équitable. Une noble mission qui risque cependant de se heurter au frein de la...bureaucratie! L'histoire de cet investisseur de la wilaya de Naâma en est un exemple des plus concrets. Ghaïb Abdennacer est un homme d'affaires algérien vivant à l'étranger. Amoureux de son pays et plus particulièrement de la région de cette wilaya qui est l'une des plus marginalisées du pays. Il a alors décidé d'y investir pour créer de la richesse et de l'emploi. Il s'est lancé dans deux grands projets d'envergure: la création d'une unité de transformation de bitume et d'émulsions à Modghrar ainsi qu'un complexe de loisirs et d'attractions sis à Naâma-ville. Près d'une décennie après, ces deux projets n'ont jamais vu le jour. La raison: la bureaucratie «made in Bladi». «Je suis victime de machinations bureaucratiques», dénonce cet homme qui se dit à la disposition de toute commission d'enquête désirant connaître les tenants et les aboutissants de cette machination. Une histoire dramatique pour des régions qui ont un besoin pressant de ce genre d'investissements. Mais le plus terrible dans l'histoire est le fait que ce ne soit pas une histoire isolée. Comme le dit si bien Abdennacer: «Je ne suis ni le premier ni le dernier qui dénonce cette «hogra» qui ne dit pas son nom. Naâma, qui a été promue au rang de wilaya en 1984, cela fait plus de 35ans, est moins bien lotie en matière de développement local que certaines daïras ou communes du pays. «Une disparité qui, au regard mon expérience, s'explique par cette bureaucratie et les passe-droits», soutient-il avant de donner quelques exemples qui donnent froid dans le dos.
«Des personnes qui n'ont aucun projet ni la moindre intention d'investir ont pu bénéficier de terrains en zone d'activité», souligne-t-il. «Les réels investisseurs ne trouvent plus de terrains, ce qui fait qu'ils soient obligés de s'adresser au courtiers», poursuit-il non sans dénoncer que ces «bénéficiaires» ont, en fait, un commerce. «Là où le bât blesse, est le fait que ces bénéficiaires vous proposent ces terrains, acquis gracieusement, à des sommes faramineuses», peste-t-il non sans mettre la responsabilité de tels agissements sur le dos des walis. «On ne veut plus de wali qui consomme les budgets sans créer d'emploi ni de richesse ni de plus-value», fulmine-il. Ce citoyen investisseur a conclu par un appel au président Tebboune. «Les investisseurs et moi, victimes d'injustices, sommes prêts à vous aider dans votre mission de développement des zones rurales, on demande seulement d'être débarrassés des entraves de la «Issaba»», termine-t-il son appel de détresse.

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