{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Elle présidera l’Opep à partir du 1er janvier 2020

L’Algérie à la manœuvre

L’Arabie saoudite proposera une réduction supplémentaire de 400.000 barils par jour lors du sommet qui réunira l’Opep et ses alliés les 5 et 6 décembre à Vienne en Autriche.

L’Algérie sera aux commandes de l’Opep durant l’année prochaine : Un gage pour l’application stricte de l’accord de la baisse de production de 1,2 million de barils par jour qui lie l’Organisation des pays exportateurs de pétrole à ses alliés dont la Russie. Cette initiative, il faut le rappeler, est le fruit de l’accord historique d’Alger qui a vu le jour le 28 septembre 2016 lors d’un sommet de l’Opep qui s’est tenu en marge du 15ème Forum international de l’énergie. Elle s’est concrétisée suite à une offensive diplomatique sans précédent, lancée par l’Algérie pour sensibiliser les pays producteurs (Opep et non-Opep) à la dégringolade des prix du pétrole après l’échec en février 2016 de la réunion de Doha, torpillée par des dissensions entre Riyadh et Téhéran. L’Algérie va à nouveau se retrouver en première ligne. A un moment où les prix du pétrole peinent à retrouver un niveau acceptable pour les pays producteurs dont les économies souffrent des prix actuels de l’or noir. L’équilibre du marché demeurera donc un des objectifs de ce mandat d’une année de l’Algérie à la tête du cartel. «L’Algérie, qui présidera l’Opep à partir du 1er janvier 2020, aura un rôle prépondérant et efficace dans la poursuite des efforts pour l’équilibre du marché, et ce en collaboration avec les autres pays membres et leurs partenaires» a indiqué dimanche dernier le ministre de l’Energie en marge des travaux d’un Séminaire national sur le développement et la promotion du gaz de pétrole liquéfié carburant (GPLc) «Sirghaz». «L’Algérie veillera, lors de sa présidence tournante de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole en 2020, à poursuivre ses efforts pour la stabilité du marché pétrolier au service des intérêts des producteurs et des consommateurs», a souligné Mohamed Arkab qui a annoncé que l’Algérie présidera également, en 2020, le Forum des pays exportateurs de gaz naturel. Ce qui renforcera «son rôle pivot» dans le domaine au plan international, a-t-il ajouté. Place cependant au sommet qui réunira l’Opep et ses partenaires, qui débutera dans deux jours. Cette réunion «constituera une occasion importante pour équilibrer l’équation producteurs -consommateurs, ce qui permettra de développer ce secteur vital et d’y intensifier les investissements», a indiqué le successeur de Mustapha Guitouni. Il faut reconnaître que les annonces de respect des quotas de la baisse de la production de l’alliance «Opep-non-Opep» n’ont suffi jusqu’à maintenant qu’à limiter les dégâts et à maintenir le baril tout juste au-dessus des 60 dollars.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires, qui se réuniront les 5 et 6 décembre, sont pratiquement dos au mur. Quelle marge de manœuvre pour l’Opep et ses alliés ? L’option d’un prolongement de l’accord de la réduction de leur offre de 1,2 million de barils, qui doit expirer fin mars 2020, jusqu’à la fin de l’année semble tenir la corde. L’Arabie saoudite, élément central, de la «coalition pétrolière» vient de mettre les pieds dans le plat. Le chef de file de l’Opep souhaite serrer davantage les vannes. Le Royaume wahhabite proposera vraisemblablement une réduction supplémentaire de 400 000 barils par jour lors du sommet qui réunira l’Opep et ses alliés les 5 et 6 décembre à Vienne en Autriche. Hier, vers 16h30 à Alger, le baril de Brent, référence pour le pétrole algérien, grimpait de 85 cents pour s’échanger à 61,34 dollars. Le déclic ? Reste à confirmer.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours