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Les prix du pétrole plongent autour des 40 dollars

L’Algérie en état d’alerte

Les cours de l’or noir pourraient davantage s’enfoncer sous la pression d’une offre mondiale abondante et d’un Covid-19 dévastateur.

Les récentes orientations données par le président de la République lors de la Conférence nationale sur le Plan de relance économique pour donner un nouveau souffle à l'économie nationale doivent se traduire impérativement sur le terrain. Les prix du pétrole s'essoufflent. Après s'être affichés à leur plus haut niveau depuis plus de 5 mois, plus de 45 dollars au début du mois de septembre, ils se sont à nouveau effondrés. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien s'échangeait, hier, vers 15h30 à 39,98 dollars soit 20 petits cents de plus que la séance de la veille. Une alerte sérieuse pour l'Algérie. Un niveau insuffisant pour équilibrer ses finances. Le pays aurait besoin d'un baril à 60 dollars durant deux années pour parvenir à équilibrer ses finances, avait indiqué le ministre de l'Energie. «Si on se maintient dans la situation actuelle, on va terminer l'année avec une moyenne du baril nettement supérieure? peut-être à 42 dollars ou 43 dollars. Ça va permettre quand même d'équilibrer le budget qui a été fait à 30 dollars. Mais nous, en réalité, on a besoin d'un minimum de 60 dollars le baril sur une période pratiquement de deux ans», avait déclaré Abdelmadjid Attar, invité le 30 août de l'émission LSA Direct du journal Le Soir d'Algérie. Force est de constater que la situation s'est dégradée depuis. Les cours de l'or noir pourraient davantage s'enfoncer sous la pression d'une offre mondiale abondante et d'un covid-19 dévastateur mais aussi par la décision de l'Arabie saoudite qui a baissé les prix de son brut destiné à son principal marché, l'Asie. «Les réserves mondiales de pétrole sont tellement pléthoriques à l'heure actuelle que le marché va avoir du mal à absorber le relâchement progressif de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses alliés, qui restreignent leur production depuis plusieurs mois dans le but de faire remonter les prix», souligne Eugen Weinberg, analyste du second groupe bancaire allemand, Commerzbank. L'Algérie qui demeure étroitement dépendante de ses exportations de gaz et d'or noir risque d'en pâtir. Le chef de l'Etat a fait un constat sans détours de cette situation intenable et chronique qui stresse le pays au moindre plongeon du baril. C'est dire si la Conférence nationale, sur le Plan de relance économique qui s'est tenue les 18 et 19 août au Club des pins, tombait à point nommé pour que le gouvernement apporte un correctif à la gestion des affaires du pays. Mettre un trait définitif sur la rente pétrolière qui a particularisé son mode de gestion depuis son accession à l'indépendance. Les résolutions prises lors de la Conférence nationale sur le Plan de relance économique doivent projeter le pays sur un modèle économique qui doit le sortir de la malédiction de la rente pétrolière. La volonté politique est ferme et réelle. Le président de la République l'a affichée. Sortir de la dépendance aux exportations des hydrocarbures est devenu une question de survie. Le constat est sans détours. La dépendance quasi totale de l'économie nationale à la rente pétrolière «est fatale pour l'intelligence et l'esprit d'initiative», a lancé le chef de l'Etat. À partir des deux prochaines années, la dépendance aux hydrocarbures devra être réduite d'au moins 80%, avait insisté Abdelmadjid Tebboune. La création de richesses hors secteur hydrocarbures doit être boostée. Le président de la République fixe la cible. Il est impératif d'augmenter les «exportations hors hydrocarbures à 5 milliards de dollars, d'ici fin 2021», contre les
2 milliards de dollars actuels, avait déclaré, le 18 août, le premier magistrat du pays à l'ouverture de la Conférence nationale sur le Plan de relance d'une économie nouvelle.

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