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Raffinage d’hydrocarbures

«L’Algérie n’importera plus d’essence»

Un exploit grâce à l’augmentation des capacités de production de la raffinerie d’Alger à 3,6 millions de tonnes/an, tous carburants confondus.

En effet, dès le début du deuxième semestre de l’année en cours, notre pays sera en autosuffisance en matière de production d’essence. Pour le gasoil, la couverture de la demande nationale sera atteinte en 2024, date à partir de laquelle l’Algérie pourra même exporter cette source d’énergie. Des déclarations faites par les responsables de la raffinerie d’Alger, (située à Sidi Rezine, Baraki), lors de la cérémonie d’inauguration de ses nouvelles installations, en présence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad.
Un exploit rendu possible grâce à l’augmentation des capacités annuelles de la raffinerie d’Alger, et ce à la faveur de l’opération de réhabilitation de l’ensemble de ses installations. Les futurs résultats seront atteints, quant à eux, après la mise en service de la raffinerie de Hassi Messaoud, qui aura lieu prochainement.
Ainsi, les capacités de production de la raffinerie d’Alger, dont les unités ont été mises en service hier, ont augmenté pour atteindre 3,645 millions de tonnes, contre 2,7 millions de tonnes il y a un an. Pour ce qui est du gasoil, la production est passée de 665280 tonnes/an début 2019, à 1186268 tonnes, selon les chiffres avancés. Concernant la production du gaz de pétrole liquéfié (GPL), elle a triplé pour atteindre 269000 tonnes/an contre 79110 tonnes. La raffinerie a également augmenté ces capacités de production du kéro-jet à 620741 tonnes contre 435.240 tonnes, selon les mêmes données. Quant aux essences super et normale, la raffinerie a mis fin à leur production pour des raisons de protection de l’environnement. Ces deux types de carburant ont été remplacés par l’essence sans plomb avec une capacité de
1300000 tonnes. Grâce à cela, «l’Algérie augmentera ses capacités de stockage en matière de carburants à un mois», selon le ministre de l’Energie Mohamed Arkab. La mise en service de cette raffinerie permettra notamment l’augmentation de la capacité de traitement de pétrole brut algérien, tout en adaptant l’outil de production aux normes qualitatives (Euro V), relatives, à la fois, à la sécurité industrielles et à la protection environnementale. Sa réhabilitation a été menée en partenariat avec le groupe chinois China Petroleum Engineering and Construction, à la suite d’un contrat de 45 milliards de DA, signé en 2016.Lors de sa visite à la salle de contrôle centralisée et aux nouvelles installations, le Premier ministre, accompagné de plusieurs membres du gouvernement, a qualifié la raffinerie réhabilitée de « véritable acquis » qui permet de valoriser les ressources algériennes en hydrocarbures. Il a appelé à l’intégration des énergies renouvelables pour satisfaire les besoins des unités en matière d’électricité avec des sources non polluantes. «Cette raffinerie doit être l’exemple pour les autres usines du pays à utiliser davantage les énergies de sources renouvelables afin de mieux réussir notre transition énergétique», a-t-il indiqué.
Djerad a souligné aussi l’importance de la ressource humaine et de la jeunesse. «Le travail est le fondement du développement. La ressource humaine est notre véritable richesse. Je suis confiant qu’une nouvelle Algérie sera construite grâce à la mobilisation de tous ses enfants», a-t-il noté.
Evoquant le partenariat avec les Chinois, dans le cadre de ce projet, le Premier ministre a mis en exergue le rôle important de la mise en place d’une «coopération équilibrée et rationnelle qui garantit la souveraineté nationale et protège les intérêts de notre économie», dans le cadre du renforcement des relations entre l’Algérie et ses partenaires.

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