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Les prix du pétrole plongent sous les 30 dollars

L’échec cinglant de l’Opep+!

La baisse de la production de 10 millions de barils par jour, qui ne sera effective qu’à partir du mois de mai, n’a pas suffi à enrayer l’effondrement des cours de l’or noir.

Alerte rouge sur l'or noir. Les prix du pétrole sont en perdition. Ils ont fait un plongeon sous les 30 dollars. La baisse de la production de 10 millions de barils par jour qualifiée d' «historique» annoncée pompeusement, par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires dont la Russie, lors de la réunion virtuelle du 9 avril qui ne sera effective qu'à partir du mois de mai, jusqu'à fin juin, n'a pas suffi à enrayer leur effondrement. Comment en est-on arrivé là? Les cours du Brent, référence du pétrole algérien qui ciblaient la barre des 70 dollars en janvier ont dégringolé depuis l'apparition du Covid-19 en Chine pour s'échanger, hier, autour des 28 dollars vers 14h00. Un plongeon qui a été exacerbé par la guerre des prix russo-saoudienne. Les hostilités entre Saoudiens et Russes ont été ouvertes lorsque la Russie a refusé de répondre favorablement, lors d'un sommet qui s'est tenu le 6 mars à Vienne, en Autriche, à la proposition saoudienne de réduire la production de l'alliance Opep-non Opep de 1,5 million de barils par jour. En guise de riposte, le Royaume wahhabite a décidé d'augmenter sa production à 12 millions de barils par jour et de brader son pétrole sur les marchés étrangers, à des prix qui défient toute concurrence. Les cours de l'or noir avaient repris des couleurs après un tweet du président américain. Donald Trump, annonçant un accord «imminent» entre Moscou et Riyadh, portant sur une diminution de la production d'au moins 10 millions de b/j. Une première réunion prévue le 6 avril, a été reportée pour le 9 avril. L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés hors-Opep dont la Russie, ont fini par annoncer une réduction de leur offre de 10 millions de barils par jour durant les mois de mai et juin. L'électrochoc n'a pas eu lieu! Les prix ont enclenché une marche arrière inquiétante. L'état des lieux n'étant guère reluisant. L'année 2020 sera probablement une des pires années du marché pétrolier. Les économies de l'ensemble des pays de la planète seront en souffrance, celles des pays producteurs de pétrole, qui dépendent de leurs exportations d'or noir, encore plus. La demande chutera de manière spectaculaire. Ce qui réduira en peau de chagrin leurs revenus. L'impact sur leurs équilibres financiers et leur déficit commercial s'annonce dévastateur. Le rapport de l'Agence internationale de l'énergie est implacable! Plombée par la paralysie économique due au Covid-19, la demande mondiale de pétrole subira cette année un effondrement «historique» de 9,3 millions de barils par jour, et retombera en avril à son plus bas niveau depuis un quart de siècle, indique l'AIE. L'objectif est d'éviter la saturation des capacités de stockage disponibles», a souligné, hier, Fatih Birol, directeur général de l'Agence, lors d'une téléconférence. L'assouplissement des mesures de confinement, l'annonce d'une nouvelle coupe de l'offre des pays Opep-non Opep laissent entrevoir l'espoir de voir moins de pression sur les cours de l'or noir. Il va falloir cependant prendre son mal en patience...

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