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Les prix du pétrole terminent la semaine à plus de 60 dollars

L’étincelle?

Plusieurs indicateurs, dont l’apaisement sur le front de la guerre commerciale entre Pékin et Washington, esquissent un rebond durable des cours de l’or noir.

Un coup de pouce presque inespéré pour l’économie nationale qui a besoin de s’oxygéner. Les exportations de pétrole et de gaz représentent l’essentiel des revenus du pays. Le secteur des hydrocarbures est pratiquement à bout de souffle. Les gisements sont arrivés à maturité alors que les explorations qui se sont faites à tour de bras n’ont pas abouti à une découverte d’envergure. Ce qui n’est guère rassurant pour l’avenir. La consommation locale qui ne cesse d’augmenter pourrait impacter négativement le volume des exportations qui dans le cas d’un tel scénario devrait sensiblement baisser. La trésorerie du pays déjà assez malmené, par la dégringolade des prix du pétrole en souffrirait davantage. Pas besoin dans une telle conjoncture d’être grand clerc pour deviner que la stabilité financière de l’Algérie demeure étroitement dépendante du niveau du baril. S’il se situe actuellement à 10 dollars, au-dessus du prix de référence, 50 dollars qui a servi de base à la confection de la loi de finances 2020, il n’écarte pas pour autant le spectre de l’épuisement des réserves de changes. Un bas de laine qui avait dépassé les 193 milliards de dollars au début de l’année 1994 et qui devait chuter sous les 70 milliards de dollars d’ici la fin de 2019. Une situation qui contraindrait le pays à recourir à l’endettement extérieur. Une option longtemps écartée malgré la crise financière féroce qu’il a traversée et dont il ne s’est pas encore remis. Le recours au financement non conventionnel pour y faire face n’a finalement, apparemment, servi qu’à en retarder l’échéance. L’actuel gouvernement s’est ouvertement prononcé pour l’emprunt auprès d’institutions financières internationales pour la réalisation de projets ciblés. Lors d’un entretien le 17 septembre avec le chef de l’Etat Abdelkader Bensalah, le Premier ministre Noureddine Bedoui a évoqué «la proposition du gouvernement concernant un possible recours au financement extérieur, auprès des institutions financières mondiales de développement, en vue de financer les projets économiques structurels et rentables » sans citer le Fonds monétaire international. Une option qui paraît irréversible avec la diminution des revenus pétroliers et un déficit commercial qui s’est creusé. La situation est cependant loin d’être aussi dramatique que dans les années 1990. L’économie nationale qui demeure toujours étroitement liée aux exportations d’hydrocarbures, ne souffre pas de la même manière de la dégringolade actuelle des prix du pétrole qui, même s’ils se situent à un niveau qui ne l’arrange pas. Le baril de Brent qui est la référence du pétrole algérien, a terminé la semaine en forte hausse vendredi dernier à 60,72 dollars. il demeure tout de même plus de 10 dollars au-dessus de la loi de finances 2020 qui a été élaborée sur la base d’un baril à 50 dollars. Le taux d’inflation s’est situé à 2,7% fin juillet bien que la planche à billets ait tourné à plein régime. Le dérapage a été évité.
Ce qui est remarquable. Il faut aussi espérer que le sursaut inattendu opéré par les prix du pétrole en cette fin de semaine ne soit pas qu’un feu de paille. Plusieurs indicateurs, dont l’apaisement sur le front de la guerre commerciale entre Pékin et Washington, esquissent un rebond durable des cours de l’or noir.

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