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Vaccins anti-Covid-19, reprise économique, baisse de la production de l'Opep+

L'or noir reprend des couleurs

Le baril de Brent a terminé la semaine achevée vendredi dernier, proche des 45 dollars.

Tous les regards sont braqués sur un éventuel vaccin qui mettrait fin à cette crise sanitaire inédite. L'humanité continue d'en payer un lourd tribut. Le bilan de vendredi fait état de 57626994 cas confirmés et de 1373258 décès à travers le monde. Une tragédie. Les conséquences sur l'économie mondiale sont désastreuses. Le marché de l'or noir en pâtit. Il donne, cependant, l'impression de vouloir reprendre des couleurs. Une nouvelle donne qui s'est esquissée à travers l'annonce le 9 novembre d'un futur vaccin contre le Covid-19 par le groupe pharmaceutique Pfizer, développé avec l'allemand BioNTech qui réduirait de 90% le risque de tomber malade du virus, ce qui a fait flamber les Bourses mondiales et le marché pétrolier. Une nouvelle consolidée par l'entrée en lice d'autres laboratoires pharmaceutiques. Moderna a indiqué dans un communiqué publié un 16 novembre que son vaccin à ARN (comme celui de Pfizer) montrait 94,5% d'efficacité au cours des essais de phase 3 menés sur plus de 30000 Américains dont 42% à risque élevé de l'infection. En France, Sanofi a annoncé, le 15 novembre, que son vaccin serait disponible en juin. La Chine, la Russie sont aussi en course. Cette euphorie, qui n'est pas retombée, a permis au baril de Brent de clôturer la semaine, achevée vendredi, sur un gain de 76 cents, à 44,96 dollars. Les deux cours de référence ont gagné autour de 4% depuis le début de la semaine. «Les inquiétudes concernant la demande, qui pèsent sur les prix depuis le printemps, font maintenant place à des espoirs de reprise économique, grâce, notamment au lancement imminent des vaccins», a expliqué Eugen Weinberg, analyste du second groupe bancaire allemand Commerzbank. Les investisseurs «s'attendent à ce que ce vaccin donne un coup d'arrêt à la pandémie, qui a été très préjudiciable pour la demande» d'or noir, avait souligné Carlo Alberto De Casa, analyste d'Activtrades. À cette bonne nouvelle, qui demeure incontournable pour débrider le marché pétrolier, est venue se greffer la perspective d'un possible ajustement des coupes de production de l'Opep et de ses partenaires, ce qui a contribué à soutenir les prix. L'Opep+ a finalement décidé de maintenir jusqu'à la fin de l'année 2020 l'accord de réduction de sa production pétrolière portant sur une baisse de 7,7 millions de barils/jour (mbj) depuis le mois d'août, après des réductions de 9,6 mbj en juillet et de 9,7 mbj en mai et juin, à l'occasion de la 24ème réunion du Comité ministériel mixte de suivi Opep-non Opep (Jmmc), qui s'est tenue, mardi dernier, par visioconférence. La hausse actuelle des prix s'appuie en outre sur un rebond dans la deuxième et troisième plus grande économie du monde: La Chine et le Japon. Les données selon lesquelles les raffineries chinoises ont traité quotidiennement en octobre la plus grande quantité de pétrole brut de tous les temps ont donné un coup de pouce supplémentaire, a expliqué l'expert des marchés de l'énergie Barani Krishnan sur le site du portail mondial financier, Investing.com. «La surperformance continue des données économiques de l'Asie laisse présager que la reprise de la consommation dans la région se poursuivra», a déclaré Jeffrey Halley, analyste d'Oanda New York, basé à Sydney. De bon augure pour l'avenir. Pour l'Algérie dont le Projet de loi de finances a été basé sur un baril à 40 dollars, le pays pourrait revoir aussi à la hausse ses recettes pétrolières qui constituent l'essentiel de ses revenus. Ses ventes de pétrole, qui ont rapporté près de 35 milliards de dollars en 2019, ne doivent pas dépasser, en principe, les 24 milliards de dollars d'ici la fin de l'année sauf si le baril continue d'évoluer au-dessus des 40 dollars, ce qui est le cas depuis quelques jours.

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