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Covid-19, baisse des stocks américains, de la production de l'Opep...

L'or noir voit vert

Les prix du Brent, référence du pétrole algérien, évoluaient au- dessus des 43 dollars hier, en cours d'échanges, malgré une recrudescence de la pandémie de coronavirus.

Le Covid-19 qui a plombé l'économie mondiale, fait plonger les prix de l'or noir en territoire négatif, pour le pétrole américain au mois d'avril dernier, il semble avoir perdu de sa dévastatrice capacité de terreur. Les pays industrialisés, gros consommateurs de pétrole (Allemagne, France, Italie, Grande-Bretagne...) ont entamé leur déconfinement pour relancer leur appareil économique, paralysé par le Covid-19. Les cours de l'or noir ont donc surfé sur ces mesures qui s'opèrent à travers plusieurs pays dont ceux réputés être gros consommateurs de pétrole et portés par une reprise de l'activité économique significative en Chine, seconde puissance de la planète et premier importateur mondial d'or noir. Les prix du pétrole semblent vouloir se maintenir au-dessus de la barre symbolique des 40 dollars après avoir connu une journée de baisse mémorable le 20 avril. Le Brent de la mer du Nord est tombé autour des 16 dollars alors que le WTI a plongé à moins de 37 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord s'échangeait à 43,23 dollars, hier, vers 13h50 affichant une légère hausse de 43 cents par rapport à la séance précédente. Les prix du pétrole ont été portés dès jeudi dernier par la forte baisse des stocks de brut aux Etats-Unis. «Après une pause en début de séance (le 2 juillet, Ndlr), liée aux inquiétudes concernant le rythme des nouvelles contaminations au Covid-19 aux États-Unis et aux restrictions qu'elles impliquent, les prix du pétrole ont regagné du terrain et sont repassés en territoire positif», a indiqué Louise Dickson du cabinet Rystad Energy. «Les courtiers n'ont pas encore oublié l'annonce (du 1er juillet, Ndlr) d'une baisse des réserves de brut aux Etats-Unis bien plus importante qu'anticipée», a-t-elle souligné. Les réserves américaines ont reculé de 7,2 millions de barils la semaine dernière, pour s'établir à 533 millions de barils après avoir atteint un plus haut historique à plus de 540 millions de barils en fin de la semaine précédente, d'après le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine d'informations sur l'Energie (EIA). Il s'agit d'un repli hebdomadaire nettement supérieur à celui attendu (-1,6 million), et de la baisse la plus importante sur 7 jours depuis la première semaine de janvier, font remarquer les spécialistes. «Généralement, une baisse des stocks indique soit une évolution positive de la demande ou une évolution négative de l'offre. Mais comme l'offre est actuellement assez stable, le marché suppose que la demande reste forte», malgré les nouvelles infections et les restrictions liées au Covid-19, souligne Louise Dickson, citée par BFM. «Les prix du pétrole semblent avoir trouvé un certain équilibre aux alentours de 40 dollars le baril», a estimé Eugen Weinberg, de Commerzbank.

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