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40 nouvelles unités de production autorisées à démarrer

La part belle à l’industrie pharmaceutique

Le chef de l’Etat a enregistré avec satisfaction l’annonce faite par le ministre de l’Industrie pharmaceutique «d’arriver à l’horizon 2021 à économiser près d’un milliard de dollars d’importation de produits pharmaceutiques».

Le tissu industriel pharmaceutique, qui assure une couverture de plus de 50% des besoins nationaux en médicaments, se verra renforcer par le démarrage de 40 nouvelles unités. Ces dernières sont déjà prêtes à se lancer dans la production. Leur entrée en service vise à ramener le taux précité à un autre «plus élevé».
C'est ce qui ressort du 13e Conseil des ministres tenu dimanche dernier, dans lequel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a instruit, le ministre de l'Industrie pharmaceutique à l'effet d'amorcer rapidement la mise en oeuvre du programme arrêté en donnant la priorité à l'entrée en production du nombres d'unités précitées. Une priorité particulière sera donnée aux unités de production dans le secteur pharmaceutique et parapharmaceutique, afin de répondre ainsi à la demande nationale et réduire les importations.
L'objectif de cette démarche est de «favoriser le développement d'une industrie pharmaceutique orientée vers la satisfaction des besoins nationaux, à hauteur de 70% au moins, mais également qui soit capable de dynamiser, à brève échéance, le secteur des exportations» a-t-il été rapporté.
Un pari ambitieux qui demeure «concevable et réalisable» d'autant plus que la volonté des pouvoirs publics est là. Il y a lieu de noter dans ce sens que la création de ce ministère peut, à elle seule, confirmer la prise de «conscience politique» en matière de développement du secteur stratégique de médicaments. Puis, il faut également retenir que pour booster la production locale, rien n'a été laissé au hasard, puisque, la relance de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques (Anpp), qui vient d'être dotée d'un siège à Alger, en début du mois
courant, demeure un bon pas vers l'avant.
Le ministre Abderrahmane Lotfi Benbahmed avait lui-même affirmé qu'il compte beaucoup sur le rôle de cette dernière pour mettre un terme à tous les dysfonctionnements que connaît le secteur. Il faut également retenir que, d'autres démarches sont lancées en parallèle, pour ramener le taux actuel de couverture des besoins nationaux en médicaments à hauteur de 70%. Cet engagement louable se veut comme un pas vers l'avant dans la démarche consistant à développer la production locale, afin d'épargner de la devise au pays. Le président a, dans ce sens, enregistré avec satisfaction l'annonce faite par le ministre d'arriver à l'horizon 2021 à économiser près d'un milliard de dollars d'importation de produits pharmaceutiques. Benbahmed avait, en effet affirmé que ses services allaient accompagner les industriels locaux, en levant les différentes contraintes qui entravent la réalisation de leurs projets. Une déclaration qui vient apporter de l'eau au moulin des acteurs du secteur, qui estiment que le renforcement du tissu de l'industrie pharmaceutique est une démarche qui ne peut à elle seule, contribuer à atteindre l'objectif précité, et qui suggère d'aller vers l'interdiction de l'importation des médicaments dont la production se fait localement.
Dans cette logique, le chef de l'Etat,a pour sa part, ordonné dans ce sens, de «placer avec effet immédiat toutes les unités de production pharmaceutique et parapharmaceutique sous la tutelle du ministère de l'Industrie pharmaceutique». L'instruction présidentielle s'inscrit sans doute dans la démarche d'une répertorisation des unités et de leurs produits, qui ouvrira la possibilité d'aller vers la délimitation des médicaments importés.
Une assertion qui se voit confortée par les déclarations du ministre Benbahmed qui avait déclaré, fin juin dernier, que «des décrets étaient en cours de finalisation, dont les textes portent, notamment sur l'enregistrement des médicaments, leur homologation, les cahiers des charges relatifs à l'importation et à la production nationale, la définition de l'établissement pharmaceutique et la définition des médicaments essentiels». En parlant de la démarche de délimitation des médicaments importés, cette dernière n'est pas la première tentative, faite par l'Algérie. Le pays l'avait entamée, mais elle n'avait pas atteint l'objectif escompté.
Le ministre l'Industrie pharmaceutique avait, faut-il noter, incombé la responsabilité de cet échec aux «problématiques bureaucratiques» qu'il juge «inadmissibles» et qui, non seulement ont créé des indisponibilités de médicaments pour les malades, mais qui ont «favorisé indirectement» l'importation.

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