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L’Opep et ses alliés prolongent leur accord jusqu’en mars 2020

Le baril décolle

Les « 24 » continueront de réduire leur offre de 1,2 million de barils par jour durant neuf mois.

Les 14 pays membres de l’Opep et leurs 10 alliés ont parlé d’une même voix. Leur accord sera prolongé jusqu’en mars 2020. Les « 24 » continueront de réduire leur offre de 1,2 million de baril par jour durant neuf mois. Moscou a « tué » le suspense. Tous les membres de l’accord entre l’Opep et des alliés non membres, connus sous le nom d’Opep +, avaient convenu à l’unanimité de prolonger les réductions de production existantes de 1,2 million de barils par jour pendant neuf mois a affirmé, hier, le ministre russe de l’Énergie. « Tout le monde soutenait la proposition générale… Le Comité de suivi ministériel conjoint, qui supervise le respect de l’accord, a spécifiquement recommandé cette option de coopération accrue », a déclaré Alexander Novak, selon l’agence Reuters. La décision était dans l’air depuis quelques jours. « Nous nous sommes mis d’accord. Nous allons prolonger cet accord, la Russie comme l’Arabie saoudite. Pendant quelle période ? On va y réfléchir », avait déclaré vendredi dernier le président russe, en marge du sommet du G20 qui se tient à Osaka au Japon. Il ne laissera cependant pas trop durer le suspense. Quelle serait la durée de cette prolongation ? « Pour six ou neuf mois. Il est possible que ça soit jusqu’à neuf mois», a fait savoir Vladimir Poutine. Une information confirmée, hier, par son ministre de l’Energie. Les prix du pétrole n’en demandaient pas plus pour bondir. Hier vers 15h00 à Alger, le baril de Brent, référence du pétrole algérien se négociait à 66,02 dollar enregistrant une hausse de 1,28 dollar par rapport à la séance précédente. Le baril de Light Sweet Crude s’affichait de son côté à 59,59 dollars soit 1,12 dollar de plus par rapport à vendredi dernier. Cette embellie intervient dans le sillage d’une trêve qui se profile dans le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine qui contribuait à dissiper les craintes d’un ralentissement de l’économie mondiale. « La décision d’étendre l’accord, ainsi que les discussions constructives entre les présidents Trump et Xi au sommet du G20, selon lesquelles les Etats-Unis n’allaient pas imposer de nouveaux tarifs, se sont révélées constructives pour le marché pétrolier ce matin », ont constaté les analystes d’ING dans un communiqué. « C’est bien entendu une bonne nouvelle, une escalade de la guerre commerciale constituait une des sources majeures de risque pour l’économie mondiale et pour les marchés », a renchéri Stéphane Déo chez Lbpam tout en invitant à faire preuve de moins d’euphorie. « Il convient néanmoins de rester prudent ; rappelons que Donald Trump annonçait un accord au G20 de Buenos Aires en décembre dernier et qu’aucun progrès concret n’a été fait à Osaka. La reprise des négociations est indubitablement une bonne nouvelle, mais l’incertitude est loin d’avoir disparu et la négociation, en particulier sur le volet technologique, demeure très complexe », a-t-il ajouté. Un scepticisme partagé par l’économiste algérien et spécialiste des questions énergétiques, Mustapha Mekideche qui a estimé que la reconduction de l’accord de limitation des quotas, n’était « pas suffisante » pour obtenir une remontée des prix du baril autour de 70 dollars. « D’autres incertitudes subsistent », a-t-il indiqué. Quelles sont-elles ? « La reconduction de l’accord (de limitation de la production) et les tensions au Moyen-Orient peuvent pousser vers une hausse des prix du brut, mais, à l’inverse, il y a d’autres fondamentaux du marché, de nature à tirer les prix vers le bas », a prévenu le vice-président du Conseil national économique et social (Cnes). Pour l’instant le baril répond favorablement à la décision des « 24 ». Sera-t-elle suffisante pour qu’il atteigne le niveau qu’ils attendent : 80 dollars ? Attendons pour voir.

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