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Guerre commerciale sino-américaine, stocks US, réunion de l’Opep

Le baril en embuscade

Une conjoncture électrique qui n’a pas empêché les prix du pétrole de franchir à nouveau la barre des 63 dollars.

Une quatrième hausse hebdomadaire consécutive pour l’or noir ? C’est fort probable. Les signaux sont en tout cas au vert pour que cette performance se concrétise sachant que le baril n’est plus autant affecté par les chiffres, des stocks américains. Souvent controversés ils constituent un des facteurs qui a tendance à plomber les prix. Annoncées encore une fois à la hausse par l’American Petroleum Institute (API), les réserves de pétrole aux Etats-Unis auraient augmenté de quelque 3,6 millions de barils pour la semaine terminée le 22 novembre. Alors que les analystes s’attendent à ce que les statistiques hebdomadaires de l’Agence d’information sur l’énergie (Energy Information Administration ou EIA), fassent état d’une chute de 418 000 barils de stocks de brut pour la semaine clôturée le 22 novembre. Selon l’agence Bloomberg, il faut s’attendre à une baisse plus prononcée de l’ordre de 878 000 barils. Le baril de Brent référence pour le pétrole algérien restait en embuscade et enregistrait, hier, une légère hausse de 24 cents malgré ces chiffres contradictoires. Vers 14h30 heure algérienne il s’échangeait à 63,45 dollars. Cette embellie a surtout été aiguillonnée par l’accalmie qui semble s’être installée sur le front de la guerre commerciale qui oppose depuis un bon bout de temps maintenant, Américains et Chinois. Washington et Pékin ont envoyé ces derniers jours des signaux positifs quant à la conclusion avant la fin de l’année d’un accord commercial partiel, dit de «phase un». «L’optimisme à propos des négociations commerciales entre les Etats-Unis et la Chine prenait le pas sur les chiffres de l’American Petroleum Institute (API) montrant une hausse inattendue de 3,6 millions de barils de brut aux Etats-Unis», a noté Al Stanton, de RBC. Il faut souligner que les cours de l’or noir avaient souffert du chaud et froid soufflé à ce propos par le président américain qui a menacé d’adopter les tarifs du 15 décembre si les États-Unis et la Chine ne parviennent pas à un accord commercial. Washington pourrait lever les droits de douane additionnels, à cette date, des taxes américaines supplémentaires de 15% sur 300 milliards d’importations chinoises. Le locataire de la Maison-Blanche est resté sur le pied de guerre. Cela n’est guère rassurant pour l’économie mondiale et le marché pétrolier par ricochet. Donald Trump semble finalement avoir mis un peu plus d’eau dans son vin. Les regards sont désormais braqués sur la réunion que doit tenir l’Opep et ses alliés la semaine prochaine, les 5 et 6 décembre à Vienne en Autriche. Vu le niveau actuel du prix du baril, il ne serait pas surprenant que les «24» décident d’une prolongation de l’accord de baisse de leur production jusqu’à la fin de l’année 2020 pour booster les cours. L’Arabie saoudite, qui joue un rôle central au sein de l’alliance «Opep non Opep» serait prête. La raison ? Aramco, sa compagnie nationale qui du point de vue de ses réserves et de sa production est de loin la première compagnie mondiale doit entrer en Bourse le mois prochain. Elle est considérée comme la plus grosse opération boursière dans le monde. «Cela ne me surprendrait pas si les Saoudiens optaient pour plus (réductions de production), pour resserrer le marché encore plus qu’ils ne l’ont déjà fait», a indiqué John Kilduff de Again Capital dans un rapport de Cnbc. Ce qui permettrait aux prix du pétrole de rester sur une dynamique de hausse contrariée, de temps à autre, par la guerre commerciale qui oppose les deux premières puissances économiques de la planète les Etats-unis et la Chine. Un bol d’air pour l’économie nationale qui a souffert de la dégringolade des prix du pétrole et qui ne peut se satisfaire de leur niveau actuel. Les conditions semblent cette fois-ci favorables pour qu’ils réalisent ce bond «miraculeux» pour desserrer un tant soit peu l’étau pour améliorer l’état de la trésorerie du pays.

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