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L'annonce de vaccins anti-Covid-19 booste les prix du pétrole

Le baril fait un pic

Les cours du Brent se sont hissés au-dessus des 46 dollars, hier en cours d'échanges, leur plus haut niveau depuis le mois de septembre.

L'espoir d'un futur vaccin qui ferait refluer la pandémie de coronavirus, avant d'en venir à bout, se concrétise et se consolide. Plusieurs pays, gros consommateurs de pétrole à l'instar de la France ou des Etats- Unis, annoncent des campagnes de vaccination massive prochaines. Les USA, première puissance de la planète, l'envisagent pour la mi-décembre, ce qui augure un déconfinement progressif nécessaire pour relancer l'économie mondiale, dont elle est l'incontestable locomotive, ce qui explique l'euphorie dans laquelle baignent actuellement, les bourses mondiales et le marché pétrolier qui surfent sur un flot de bonnes nouvelles concernant la recherche des vaccinas contre le Covid-19 qui a mis à quai l'économie mondiale, cloué, au sol les avions, mis un frein aux transports maritime et terrestre. Après l'annonce, le
9 novembre, d'un futur vaccin contre le Covid-19, par le groupe pharmaceutique Pfizer, développé avec l'allemand BioNTech qui réduirait de 90% le risque de tomber malade du virus, d'autres laboratoires pharmaceutiques sont entrés en lice. Moderna a indiqué, dans un communiqué publié un 16 novembre, que son vaccin à ARN (comme celui de Pfizer) montrait 94,5% d'efficacité au cours des essais de phase 3 menés sur plus de 30 000 Américains dont 42% à risque élevé de l'infection. En France, Sanofi a annoncé, le 15 novembre, que son vaccin serait disponible en juin. Hier ce fût à AsrtraZeneca de se mettre de la partie. Le vaccin contre le Covid-19 développé par le laboratoire britannique et l'université d'Oxford est efficace à 70% en moyenne, selon un communiqué publié hier, alors que la Russie et la Chine figurent en tête de liste des pays qui ambitionnent de toucher au but. L'espoir de voir débuter des campagnes de vaccination de grande ampleur avant la fin de l'année ne relève plus d'une vue de l'esprit, il est conforté. Ce qui a redonné du tonus à un marché pétrolier plutôt en verve ces derniers jours et qui s'attend à ce que l'Opep et ses alliés maintiennent la baisse de leur production au-delà de 2020. L'Opep+ avait décidé de maintenir jusqu'à la fin de l'année l'accord de réduction de sa production pétrolière portant sur une baisse de 7,7 millions de barils/jour (mbj) depuis le mois d'août, après des réductions de 9,6 millions de barils par jour en juillet et de 9,7 mbj en mai et juin. Les investisseurs parient «sur l'efficacité du vaccin et, avec lui, sur un ralentissement du nombre de cas de coronavirus en quelques mois», et nourrissent l'espoir que «l'Opep+ prolonge ses réductions actuelles», a relevé Carlo Alberto De Casa, analyste d'Activtrades. Les observateurs tablent sur un report de trois à six mois, qui sera vraisemblablement acté à l'occasion du prochain sommet de l'Opep et de ses partenaires qui se tiendra les 30 novembre et 1er décembre, rapporte, sur son site, le magazine français d'économie Capital, ce qui a accentué le rebond des prix du pétrole. Le baril a fait un pic. Les cours du Brent se sont hissés au-dessus des 46 dollars, hier en cours d'échanges, leur plus haut niveau depuis le mois de septembre. Le Brent de la mer du Nord, affichait 45, 80 dollars à 15h00, heure algérienne, soit 73 cents de plus que lors de la précédente séance. Une bonne nouvelle pour l'Algérie qui s'apprête à adopter son projet de loi de finances 2021. Un document élaboré sur la base d'un baril à 40 dollars dans un contexte de crise financière chronique alors que l'Etat a décidé de préserver son caractère social en maintenant ses aides publiques et les transferts sociaux pour protéger le pouvoir d'achat des ménages, celui des bas salaires en particulier. Le pays pourrait revoir aussi à la hausse ses recettes pétrolières, qui constituent l'essentiel de ses revenus. Ses ventes de pétrole, qui ont rapporté près de 35 milliards de dollars en 2019, ne doivent pas dépasser, en principe, les 24 milliards de dollars d'ici la fin de l'année. Tel que c'est parti, ce n'est pas exclu.

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